bbbbbbLa guerre d’Algérie a débuté en 1954 pour ne s’achever qu’en 1962. Si aujourd’hui, l’appellation de « guerre » ne fait aucun doute, et ce pour personne, il faut savoir que les évènements n’ont été reconnus comme tels par la France qu’en 1999, date à laquelle le Parlement français adopte une proposition de loi reconnaissant "l'état de guerre en Algérie". Jusque là, les évènements n’avaient été qualifiés que comme une « mission de pacification ».
Nous avons interviewé nos grands parents qui ont vécu cette guerre, et pourrons ainsi étudier en quoi deux personnes ayant participé à celle-ci, bien que leur statut ait été différent, peuvent avoir un regard somme toute assez similaire sur cet évènement. Nous avons notamment vu la divergence entre l’appellation alors « officielle » (la pacification) et les faits réels qui avaient lieu en Algérie.
I/ Un cuisinier engagé…
1) Au départ présentées comme des opérations de maintien de l’ordre sur le territoire algérien, que pensez-vous de la formulation par rapport aux faits réels ?
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2) Est-ce que vous êtes allés en Algérie pendant toute la durée de la guerre ? Sinon, quand y êtes vous parti ? Quand en êtes vous revenu ?
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3) Est-ce que vous saviez, au départ, pourquoi vous partiez ?
bbbbbbOui. On nous avait dit que c’était pour « pacifier » et défendre la France.
4) Quelle a été votre réaction quand vous avez appris votre départ ?
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5) Quel a été votre rôle pendant la guerre ?
6) Est-ce que vous vous êtes déjà retrouvé en grand danger ?
7) Etait-il facile de voir votre famille, qu’elle soit en France ou en Algérie, pour des occasions comme les fêtes ?
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8) Dans quelle région étiez-vous ? Etiez-vous au cœur du conflit, ou en marge ?
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9) Où étiez-vous logé ? Le logement dépendait-il du grade ou du rôle que vous jouiez ?
bbbbbbNon, non. On logeait tous dans des ghettos. Une baraque faite en terre, les cuisines étaient là dedans. Je dormais avec un autre de mes collègues.
bbbbbbOh bah oui ! Je n’ai jamais fait de patrouille donc j’étais plus protégé. Parfois, j’ai monté la garde quand les gars étaient partis en opération. Mais rarement. J’avais suffisamment de travail en cuisine, c’était la spécialité du régiment. Par exemple, le boulanger ne montait jamais la garde. Il y en a un qui s’occupait des radios, et c’était pareil.
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11) Comment avez-vous vécu votre retour en France ?
12) Avez-vous une anecdote ?
bbbbbbOui. A Noël, nous parachutions des dindes, encore vivantes, et c’était mon rôle de les tuer. Je les cuisinais pour les copains.
II/ … Un soldat volontaire
Officiellement présentée comme une "opération de maintien de l’ordre sur le territoire algérien", l’appellation ne correspondait pas vraiment aux faits. Il s’agissait d'ailleurs d’une guérilla plus d’une guerre. Les hostilités ne pouvaient se résoudre par la négociation : les Algériens ne faisaient plus confiance aux Français, ceux-ci s’étant servis de la colonisation pour exploiter les peuples et les ressources locales.
bbbbbMon grand père est parti en Algérie en tant que volontaire. Il s’était engagé pour combattre en AOF (Afrique Occidentale Française) ou en Algérie. Il aurait pourtant pu refuser d’y aller, étant soutien de famille. Son père était malade, il était l’aîné.b
bbbbbLe régiment GT 509 s’occupait d’opérations et conduisait les camions. Des Simca Ford. Les hommes en obtinrent trente, tous neufs, sortis de l’usine, à leur arrivée.
Mon grand père a passé ses quinze mois principalement en Kabylie "la plus belle région d’Algérie", un peu à Oran, et un peu en Tunisie.

bbbbbSur place, les hommes dormaient où ils pouvaient, sous la tente ou dans leur camion. "Nous n’avons eu un baraquement qu’une seule fois, à Saint Louis". Les rythme de vie était le suivant : deux jours et demi d’opération, un jour de repos, deux jours et demi d’opération, un jour de repos… et ainsi de suite. En opération, ils avaient droit à une boîte de ration contenant du pâté, une boîte de fromage fondu, des pâtes de fruit, des gâteaux, et une petite bouteille de goutte par jour. En repos, les repas étaient chauds, préparés par les cuisiniers de la base.
Les lettres aux familles étaient envoyées, quoique ouvertes par la censure, tout comme les colis reçus. Ceux qui restaient vingt-sept ou vingt-neuf mois avaient droit à une permission pour rendre visite à leurs familles. "Moi j’aurais du effectuer mes quinze mois d’une traite, mais j’ai eu droit à une permission exceptionnelle, mon père étant décédé.".
tombé dans une embuscade. Il y a eu au total quatorze morts parmi les opérationnels. Et dans ces cas là, pas question de rester sur place, ou d’attendre une quelconque aide. Quand la mitraille commence à arriver de partout, on file se cacher et on essaie de voir l’ennemi pour lui tirer dessus. Pas le temps de penser à autre chose, ni même d’avoir peur.". Surtout que les assaillants, après avoir attaqué le convoi, mirent le feu aux bois alentour pour empêcher toute retraite. bbb
bbb

bbbbbbbbbbConclusion...
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Une contribution de Malvina et Justine (1ère L2 d'Epinal)
Excellent travail sur le fond comme sur la forme.
RépondreSupprimerBravo !
Bonjour
RépondreSupprimerje souhaiterais prendre contact avec le monsieur qui était au 94 R.I
voici mon email à lire en colonne
easymaths
arowbase
hotmail
point
fr
je vous remercie
Bonjour,
SupprimerJe transmets cette requête aux élèves qui on réalisé cet entretien.
Cordialement
E.A.
j'ai fait mon service avec georges amet au GT509 je desirerais prendre contact merci roland neppel mail: monique.neppel@gmail.com
SupprimerBonjour,
SupprimerJe transmets cette requête aux élèves qui on réalisé cet entretien.
Cordialement
E.A.