la femme musulmane

LE PORT DU VOILE :

Le port du voile peut marquer une soumission de la femme dont le corps doit être couvert le plus possible pour ne pas attirer la concupiscence de ceux qui n’en sont pas« propriétaire
En tunisie il est formellement interdit dans l’enseignement dans l’administration,et dans les lieux public de porter le voile..Celui ci a un marquage territorial et est le symbole d’un durcissement de l’islam.
Il prend donc un sens politique
Cependant aujourd’hui, après plusieurs années ou la femme revendiquait sa liberté par son comportement et ses vêtements , le retour du voile islamique engendre de nombreux débats au sein du pays Le port du voile est aujourd‘hui encore soit impose aux jeunes filles soit considéré par elles même comme un moyen de se protéger contre les agressions incessantes des garçons
En ce qui concerne un pays voisin de la Tunisie: Egypte, le constat du retour du voile est le même avec beaucoup plus adepte qu’en Tunisie. En juin 2008, la décision de l’Université américaine au Caire (AUC) d’interdire le port du niqab sur son campus avait été annulée par la Haute cour administrative
interview d’une interlocutrice voilee:
il s’agit d’une jeune fille égyptienne de 18 ans qui consent a porte le voile.
"Je le porte parce que le Coran dit que la femme doit se couvrir quand elle atteint l’adolescence .
Je le porte donc pour ma religion. C’est un choix et en plus ma mère le porte elle-même. Mais je pense que personne ne doit être obligée "

Regardez bien ces deux photos. La première date de 1978 et la deuxième de 2004, toutes deux devant l’Université du Caire, en Égypte. Regardez bien, pas un seul voile dans la première, tandis que dans la deuxième, il y en a un qui recouvre la grande majorité des cheveux des femmes. Serait-ce trop fort d’écrire que c’est une illustration de l’évolution? C’est bien clair que ce résultat témoigne de l’emprise grandissante des religieux dans cette société

( 2004)
( 1978)

LA POLYGAMIE :

Dans les pays où elle est permise, la polygamie est limitée à la tétragynie (quatre épouses maximum).
En Tunisie, la polygamie a été interdite par Bourguiba. cette loi vient résoudre les problèmes d'une société et endiguer les pratiques excessives de ce droit reconnu par la religion celle ci exige que l’homme soit à la hauteurs’occupe de toutes ses femmes de manière égale. Cette exigence difficile à assumer a conduit donc a l’interdiction de la polygamie en Tunisie. La pratique a été interdite en 1957 avec le Code du Statut Personnel tunisien.
Des avis de citoyens tunisiens face a la polygamie :
« Je suis pour la polygamie, du moment que les maris assument REELLEMENT leurs responsabilités envers leurs femmes et leurs enfants!! En tout cas, cela vaudrait mieux que d'avoir une maîtresse dans l'ombre et de se faire probablement prendre en flagrant délit!!!! Voyez-vous, ça épargnerait à la société les scandales, et diminuerait
entre autres le nombre de "frustrés", hypocrites, traîtres … »
La norme du mariage dans l’Islam est la monogamie. Cependant, comme plusieurs peuples et religions incluant les prophètes de la Bible, l’Islam a permis la polygamie, déjà existante , mais il la régule et la restreint.
Elle n’est ni exigée ni encouragée. Tous les intéressés impliqués dans un mariage polygame ont des options.
Une femme ne peut être forcée à devenir une seconde épouse. La première femme qui n’accepte pas une situation de polygamie a le droit de demander le divorce
La question de la polygamie est de nouveau mise sur la table avec le scandale déclenché par Mme Dalanda Sahbi le 13 août dernier à l'occasion de la journée nationale de la femme. Elle a lancé un appel inattendu en faveurde la polygamie qui saurait le seul recours face à « l’augmentation du nombre de femmes non mariées et en état de dégénérescence morale et de libertinage excessif .Cette appel a fait l’effet d’une bombe dans la blogosphère tunisienne et sur Facebook ou plusieurs groupes « Tous contre Dalanda Sahbi » ou « Tous unis contre la Polygamie en Tunisie » ont été crées et comptent déjà quelques milliers de membres.
La polygamie en Algérie a été réformée en 2005 : le consentement de la première épouse est requis. Le juge vérifie la réalité de ce consentement et effectue une enquête sur les capacités matérielles du mari à «assurer l’équité et les conditions nécessaires à la vie conjugale». Il s’agit d’à peu près la même chose au Maroc aussi.

QUELQUES AUTRES ASPECTS DE LA FEMME ISLAMIQUE :

Le Coran énonce clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine.
Nulle part le Coran ne mentionne que les “hommes sont supérieurs aux femmes”, à moins que le texte du Coran n’ait été pauvrement traduit en français. Le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et la droiture, non le genre, la race, la couleur ou la richesse.
Le Coran blâme l’attitude de certains parents qui tendent à favoriser leurs fils. Il prescrit le devoir d’aider et de montrer de la gentillesse et de la justice envers les filles.L’éducation des filles n’est pas seulement un droit mais un devoir pour tous les musulmans, hommes et femmes. Une fille a le droit d’accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé sans le consentement mutuel est invalide selon les enseignements du Prophète Mohammed
La loi islamique sauvegarde les droits des femmes avant et après le mariage.
En fait, la femme reçoit une plus grande sécurité financière que l’homme. Elle a droit au plein montant de son cadeau de mariage. Elle a le droit de garder toutes les propriétés présentes ou futures et un revenu pour sa propre sécurité. Pendant ce temps, elle a droit à toute l’aide financière avant, pendant et après le mariage, sans égard à sa richesse personnelle.
La fornication (relation sexuelle hors du cadre du mariage) est aussi condamnée par le Coran.
Dans les sociétés orientales musulmanes, la virginité est presque une norme pour l'homme. En effet, un homme refusera de prendre pour épouse une femme non-vierge. Elle sera même considérée comme une femme de petite vertu aux yeux de sa famille, de son entourage, de tout le monde. Avec la libération sexuelle de la femme de nos jours, l'acte sexuel devient plus banal et les mentalités s'assouplissent malgré le fait que la religion laisse toujours
un pied dessus. Encore de nos jours, la virginité est au centre des débats
En France, une jeune femme a vu son mariage annulé par le tribunal de grande instance de Lille, à la demande de son époux, "pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint" car celle-ci avait menti sur sa virginité.
Alors que sa fiancée lui avait affirmé qu'elle était chaste, une valeur essentielle pour lui, l'homme, musulman comme elle, avait découvert le soir de leurs noces, qu'elle ne l'était pas...
Dans le cas d’une dispute familiale, le Coran exhorte le mari à traiter sa femme gentiment et à ne pas négliger ses côtés positifs. Cependant, il y a des cas où la femme persiste à maltraiter de façon délibérée son mari et néglige ses obligations conjugales. Le mari peut avoir recours à une autre mesure qui peut sauver son mariage, du moins dans certains cas. Cette mesure est décrite plus précisément comme étant une petite tape sur le corps, mais jamais sur le visage, ce qui est plus une mesure symbolique que punitive

L'EMANCIPATION DE LA FEMME :

Jusqu'au milieu du 20ème siècle, les femmes étaient considérées comme inégales a l’homme.
Les traditions faisaient que la femme était plutôt attribuée au rôle social de femme au foyer.
Depuis lors, bien que le chemin fut parsemés d'embûches de taille, les femmes ont malgré tout réussi à s'émanciper et à se forger une vraie place parmi les hommes dans la société
Face à une société tunisienne en mutation les femmes tunisiennes ont créé depuis le début du siècle une dynamique féminisme. Véritable mouvement facteur de changements notables au sein de leur société,
les femmes tunisiennes sont pleinement devenues un objet important de l’histoire de la Tunisie.
La Tunisie est le seul pays du monde arabo-musulman à avoir aboli la polygamie voici 50 ans, elle se prévaut d’un statut privilégié en matière d’émancipation de la femme, reconnu dans le monde entier. Par exemple, la femme tunisienne majeure n’a plus depuis besoin d’un tuteur pour se marier.
Depuis le changement du 7 Novembre 1987, un ensemble de mesures sont venues renforcer les acquis et le statut des femmes. Une loi donne droit à la femme tunisienne à l’enseignement et au marché du travail avec le même salaire que les hommes puisqu’elle peut effectuer le même travail que l’homme comme par exemple celui d’etre pilote de course.

LES CARACTERES VESTIMENTAIRES QUI EVOLUENT :

Aujourd’hui, une simple promenade dans le centre-ville de Tunis permet de distinguer différents caractères vestimentaires. La majorité des citadines tunisoises portent des tenues modernes, une autre partie de ces femmes gardent plus ou moins traditionnelles ou encore certaines femmes qui essayent d’allier modernité avec coutumes et traditions.

La part des femmes optant pour un choix vestimentaire traditionnelle est de moins en moins importante.
Elles sont essentiellement des femmes plus âgés ou vivants dans les régions recules du pays.
Aussi, les tenues traditionnelles sont utilises dans les cérémonies traditionnelle et religieuses comme le mariage.
Elles portent usuellement des tenues amples couvrant tout le corps .Les couleurs des vêtements sont sombres et non voyants.

En tunisie, une grande partie de la population féminine et plus précisément celles villes du pays s' inspirent des tenues modernes européennes à savoir (t- shirt, jeans, jupes courtes et talons hauts).
Ces femmes prônent la modernité et l’émancipation de la femme. Elles ont souvent accès à l’éducation et occupent des places importantes dans la société tunisienne. Le symbole de ces femmes est bien représenté par la miss Tunisienne élégante et libre contrastant avec celle du Maroc.
Certaines femmes essayent de relier tradition religieuse et modernité en reliant par exemple le pantalon symbole de la liberté féminine et la tunique ample et le voile. Ce qui peut parfois choquer l’opinion publique qui ne comprend le but de porter le voile si l’on porte une jupe courte par exemple.
Foulard assorti au sac à main, longue jupe saillante, les Tunisiennes sont de plus en plus nombreuses à arborer le hijab, le foulard islamique qui, longtemps noir et blanc, a gagné en couleurs. «Je suis voilée tout en ayant une tenue moderne et je suis bien intégrée dans mon travail», affirme Imen, 24 ans, animatrice dans une radio. Phénomène de mode qui permet aux femmes de ne plus devoir choisir entre modernité et tradition
le but du voile islamique est même quelque fois unitile car l’image de la femme voilee est de plus en plus séduisante :« J’ai vu ces deux filles habillées de noir, portant sac et chaussures haute couture, et je les ai trouvées extrêmement élégantes. Pour la première fois de ma vie, je les ai regardées autrement et j’ai apprécié leur beauté. » Il s’agit d’une phrase prononcée par un homme européen un photographe Jean-Baptiste Mondino

Imen, hella, Selima et Sophia.