(Affiche du 10e festival « cultures du Maghreb » à Caen)
La France et le Maghreb sont deux régions unies par la méditerranée et ayant vécut une histoire commune datant de l’antiquité . Le cotoiement des communautés maghrébines et française au fil des siècle ont été l’origine d’échanges de diverses natures dont culturel. De nos jours, ces deux communautés s’influencent toujours de manière réciproque. Comment se traduit cette réciprocité des apports culturels en France et au Maghreb et quelle en est la conséquence sur les populations ? Tout d’abord, nous nous intéresserons à la transmission et à la préservation de la culture maghrébine en France .Celle-ci est relayée par les immigrés maghrébins qui éventuellement s’illustrent dans le domaine artistique tel que le cinéma ainsi que par la descendance des pieds noirs revenus en France. En effet le passé colonial datant de la fin du 19ème marque encore les deux régions .Le Maghreb continu de témoigner au quotidien de la présence française notamment à travers la langue ou les modes de vie .Cependant, cette culture française synonyme d’occidentalisation est source de conflits en particulier à cause des discours populistes des deux côtés de la méditerranée
Suite à la décolonisation de l’Afrique au milieu du XXe siècle, prés de 1.6 millions de personnes vivant outre-mer ont été rapatriés en France. Dans le cas des trois territoires du Maghreb, les retours sont proches de 100% mais ils se sont fait à des rythmes différents : au Maroc, environ la moitié de la population française, soit 200 000 personnes s’est réinstallé en France dès l’indépendance, l’autre moitié s’étalant jusqu’en 1970. En Tunisie, 70 000 personnes - sur 198 000 - sont parties en France de 1954 à 1960, environ 17 000 après l’affaire de Bizerte et le reste est rentré progressivement jusqu’en 1967. Pour le cas de l’Algérie, le drame de la guerre a conduit à un " sauve-qui-peut " général et plus de 800 000 français quittent le territoire algérien rien que durant l’année 1962.
Ces rapatriés et leurs descendants qui parfois ne connaissaient pas leurs vrai pays, (la France) sont imprégnés de la culture maghrébine et leur histoire constitue un élément important dans les relations franco-maghrébines.
La présence importante des personnes originaires du Maghreb (naturalisé ou non) participe évidement fortement à la promotion de leurs cultures. On estime le nombre de maghrébins en France à 2 millions. Ces derniers sont la base de la préservation et de la transmission des traditions et coutume de leurs pays d’origine.
Ces rapatriés et leurs descendants qui parfois ne connaissaient pas leurs vrai pays, (la France) sont imprégnés de la culture maghrébine et leur histoire constitue un élément important dans les relations franco-maghrébines.
La présence importante des personnes originaires du Maghreb (naturalisé ou non) participe évidement fortement à la promotion de leurs cultures. On estime le nombre de maghrébins en France à 2 millions. Ces derniers sont la base de la préservation et de la transmission des traditions et coutume de leurs pays d’origine.
Ainsi la communauté maghrébine vivant en France peut s’exprimer par le biais des médias. Nous pouvons citer le cas de la Radio France-Maghreb ou de la revue Le courrier de l’Atlas dédiés principalement aux maghrébins de France. Le chiffre conséquent de cette communauté en métropole et les liens avec les pays du Maghreb incita également le groupé télévisé France 24 à lancé une chainé dérivée en arabe.
(Intérieur de l’institut du monde arabe à paris, conçu dans une architecture moderne d’inspiration orientale)
Cette volonté de connaitre la culture nord africaine et de commémorer les liens entre la France et le Maghreb se retrouve chez de nombreuses institution tel que la cité de l’immigration ou l’institut du monde arabe qui organisent à paris des événement et exposition d’artistes maghrébins dans divers domaines comme la peinture, la littérature , le cinéma , ou la musique . Dans la culture populaire, on fera référence à l’essor au début du millénaire de la musique raï, un genre originaire du Maghreb qui s’est par la suite mélangé à d’autre musique plus occidentale. Les deux cultures maghrébines et française se sont influencé mutuellement c’est pourquoi on pourrait parler de métissage de la musique. En effet, la situation maghrébine s’illustre également à travers les œuvres artistiques notamment cinematographique. Le cinéma arabe est par ailleurs mis à l’honneur actuellement à Marseille dans le cadre des « écrans des nouveaux cinémas arabes ». A l’instar de Abdellatif Kechiche ou Nouri Bouzid ; des réalisateur maghrébins reconnus transmettent leur culture à travers leur arts représentant un enrichissement socioculturel pour les deux régions. Ils dépeignent les traits de la société française issu de l’immigration maghrébine et aborde des thèmes telles que l’immigration en France, la clandestinité ou la banlieue.
La graine et le mulet, film de Kechiche sorti en 2009 remporta les césars du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et du meilleur espoir féminin la même année. Le film traite de l’histoire d’un tunisien au chômage vivant à Sète qui décide d’ouvrir un restaurant typiquement maghrébin.
Affiche du film La Graine et le Mulet et sa victoire lors des césars
Ce film nous a en outre permis d’observer l’influence de la culture maghrébine en France ,avec la propagation de certaines traditions se manifestant dans l’art culinaire , les modes de vie ou les loisirs . Manger des plats issu de la cuisine maghrébine comme le couscous, faire un hammam, prendre des cours de danse orientale, ou fumer le narguilé sont des comportements ayant était transmit par les maghrébins de France qui ont sut se démocratiser dans les modes de vie des français de souche. Le dialecte parlé par les immigrés entraina également la transmission de l’utilisation de certains termes Un véritable brassage des langues se fait : les français par exemple utilisent de nombreux mots maghrébins dans la langue de tous les jours comme « kifkif » qui signifie « pareil », etc.… Cependant, ce que les français ignorent, c’est que beaucoup de mots notamment français sont d’origines arabes, comme par exemple le mot alcool qui vient de : ?????? ou encore le mot abricot : ??????? . Ainsi la connaissance de la culture des maghrébins en France s’effectue par la cohabitation avec les immigrés et est renforcée par le passé commun reliant les deux peuples.
(Intérieur de l’institut du monde arabe à paris, conçu dans une architecture moderne d’inspiration orientale)
Cette volonté de connaitre la culture nord africaine et de commémorer les liens entre la France et le Maghreb se retrouve chez de nombreuses institution tel que la cité de l’immigration ou l’institut du monde arabe qui organisent à paris des événement et exposition d’artistes maghrébins dans divers domaines comme la peinture, la littérature , le cinéma , ou la musique . Dans la culture populaire, on fera référence à l’essor au début du millénaire de la musique raï, un genre originaire du Maghreb qui s’est par la suite mélangé à d’autre musique plus occidentale. Les deux cultures maghrébines et française se sont influencé mutuellement c’est pourquoi on pourrait parler de métissage de la musique. En effet, la situation maghrébine s’illustre également à travers les œuvres artistiques notamment cinematographique. Le cinéma arabe est par ailleurs mis à l’honneur actuellement à Marseille dans le cadre des « écrans des nouveaux cinémas arabes ». A l’instar de Abdellatif Kechiche ou Nouri Bouzid ; des réalisateur maghrébins reconnus transmettent leur culture à travers leur arts représentant un enrichissement socioculturel pour les deux régions. Ils dépeignent les traits de la société française issu de l’immigration maghrébine et aborde des thèmes telles que l’immigration en France, la clandestinité ou la banlieue.
La graine et le mulet, film de Kechiche sorti en 2009 remporta les césars du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et du meilleur espoir féminin la même année. Le film traite de l’histoire d’un tunisien au chômage vivant à Sète qui décide d’ouvrir un restaurant typiquement maghrébin.
Affiche du film La Graine et le Mulet et sa victoire lors des césars
Ce film nous a en outre permis d’observer l’influence de la culture maghrébine en France ,avec la propagation de certaines traditions se manifestant dans l’art culinaire , les modes de vie ou les loisirs . Manger des plats issu de la cuisine maghrébine comme le couscous, faire un hammam, prendre des cours de danse orientale, ou fumer le narguilé sont des comportements ayant était transmit par les maghrébins de France qui ont sut se démocratiser dans les modes de vie des français de souche. Le dialecte parlé par les immigrés entraina également la transmission de l’utilisation de certains termes Un véritable brassage des langues se fait : les français par exemple utilisent de nombreux mots maghrébins dans la langue de tous les jours comme « kifkif » qui signifie « pareil », etc.… Cependant, ce que les français ignorent, c’est que beaucoup de mots notamment français sont d’origines arabes, comme par exemple le mot alcool qui vient de : ?????? ou encore le mot abricot : ??????? . Ainsi la connaissance de la culture des maghrébins en France s’effectue par la cohabitation avec les immigrés et est renforcée par le passé commun reliant les deux peuples.
Le Maghreb de nos jours est lui aussi encore marqué par la colonisation française qui a debuté au 19eme siècle et qui s’est finalement achevée à la seconde Moitié du 20eme siècle. Cette période a beaucoup influencée les trois pays du Maghreb qui ont vu leurs cultures fusionnées avec la culture française et réciproquement. En effet, en ce qui concerne tout d’abord la langue, la langue française, avec la fantastique épopée coloniale a profondément influencé l’arabe moderne .Les tunisiens notamment adaptent des mots français à leur langue habituelle (qui n’est pas de l’arabe littéraire) ainsi ils utilisent le terme « jus », «croissant » ou encore «store »... De plus, cette colonisation a entrainée une diffusion et un apprentissage de la langue française qui progressivement est devenue une seconde langue .Prenons l’exemple de l’Algérie, qui est le second pays francophone au monde par le nombre de locuteurs effectifs, la majeure partie de sa littérature est écrite en français. D’ailleurs, ceci est considéré comme un atout de la part de la population, qui permet au pays de s’ouvrir sur le monde et sur ses avancées scientifiques. Ainsi, cette langue est considérée comme un outil de la modernisation du pays. Mais officiellement, l’usage du français n’est mentionné dans aucune des constitutions, la langue arabe étant la langue unique reconnue sauf pour l’algérie . Elle n’est pas plus mentionné dans les textes de loi, sauf dans le domaine de l’éducation pour la Tunisie, qui possède des lois situant le français uniquement dans l’enseignement.
.. De même pour le Maroc, le fait qu’il soit passé dans un régime protectorat sous l'autorité de la France, a exercé une influence notoire sur la culture marocaine d'où la langue française comme première langue étrangère. L’enseignement de la langue française commence dés la deuxième année de l’enseignement primaire publique. Il résulte aussi que dans les trois pays du Maghreb, les matières techniques et scientifiques, et l’éducation physique sont enseignées en français dès la première année du collège. Pour les universités, il n’existe pas de disposition de loi réglementant l’enseignement universitaire. Il n’y a pas d’université où l’enseignement se fasse en français dans toutes les Facultés ni au Maroc ni en Algérie, mais il y a dans chacune d’elles des filières francophones où les enseignements totalement en français sont nombreux, surtout au Maroc où l’on compte plus de 600 filières francophones réparties entre les Sciences, les Lettres et les Sciences humaines, concernant plus de 8000 étudiants. Par contre il y existe des universités internationales qui prodiguent un enseignement entièrement en français.
Cependant, ce brassage de culture entre les pays maghrébins et la France ne se base pas que sur les échanges de langues mais il se manifeste au quotidien et touche plusieurs domaines. Ainsi, l'influence de la culture française est assez fréquente chez les chanteurs et acteurs maghrébins .On s’en rend compte entre autre à travers les séries télévisé diffusé au Maghreb tourné d’après le model occidental. (Contrairement au model égyptien habituel)
(Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=ZgL8m0rS518
Zinat Al Hayat est la première telenovela marocaine produite intégralement au Maroc et diffusée en exclusivité sur Al Aoula. )
Dans le domaine artistique, la musique française influent beaucoup dans les trois pays du Maghreb, elle est beaucoup écoutée et même très appréciées : on compte 30% de chansons françaises diffusées chaque jours dans les radios tunisiennes par exemple (d’après la radio mozaique FM Tunis), des radios internationale comme RTCI diffuse la majorité de leurs programme en français (les autres étant en italien, en allemand ou en espagnol). Ceci prouve donc l’influence importante de la France sur ces pays maghrébins. Mais, on note aussi un brassage artistiques entres les deux pôles : en effet, un nouveau style de musique maghrébine est apparu, mélangeant le rock français et la musique traditionnelle maghrébine.
Outre le domaine musical, le mode vestimentaire des pays maghrébins a fortement évolué depuis son ouverture sur l’occident . Prenons par exemple la Tunisie ; avant le colonialisme, la société tunisienne était une société traditionnelle, conservatrice essentiellement fondée sur la civilisation musulmane. Les femmes à cette époque portaient des sesferis. Cependant, pendant cette période et même après, certaines tunisiennes, avant-gardistes et sous l’influence des français, prêtaient une grande attention à leur apparence, elles se montraient coquettes d’où le developement de l’utilisation du maquillage. Inévitablement,et grâce à la politique mené par bourguiba dès 56 dans la ville les Seféris disparaissent mais restent présent dans les milieux ruraux du sud de la Tunisie et les milieux modestes. Mais, l’essor des nouveau moyens de télécommunication, les mentalités ont évolué, les jeunes filles dès 1980 se sont beaucoup inspirées des séries télévisées et des médias, elles imitent les françaises qui portent des minis jupes et se maquillent excessivement : il s’agit du retour de la coquetterie. Les filles s’aventurent à porter des décolletés, des talons etc. (Ce style vestimentaire reste le plus appliqué chez les personnes aisés ou de classe moyenne) On peut alors parler de biculturalisme dans les trois pays du Maghreb dont l’influence coloniale Française a jouée un rôle important dans l’évolution de la vie des maghrébins dans tous les domaines. Mais, malgré un brassage de culture, on ne peut pas vraiment parler de biculture chez les français car en effet, pour le Maghreb, la culture française devient un mode de vie alors qu’en France où le cosmopolitisme est plus accru, la culture maghrébine demeure une influence étrangère parmi d’autres.
Bien que la culture française se soit relativement propagée dans l’intégralité du Maghreb, il est nécessaire de préciser que tous n’accèdent pas de la même manière à cette ouverture sur le monde occidentale. En effet les classes les plus aisés vivant dans les régions urbanisés les plus développés, (généralement au nord et sur le littoral du Maroc de l’Algérie et de la Tunisie) sont plus exposées et influencés par le modèle occidentale que le reste de la population. Cette disparité culturelle tend à diviser les maghrébins, elle est source d’incompréhension voir de conflit au quotidien au sein de la société. Nous pouvons prendre l’exemple des expatriés d’origine tunisienne revenus au pays suite à la révolution du jasmin ayant été victime d’un rejet de la part des classes populaires qui refusent que ces derniers puissent les représenter au gouvernement.
.. De même pour le Maroc, le fait qu’il soit passé dans un régime protectorat sous l'autorité de la France, a exercé une influence notoire sur la culture marocaine d'où la langue française comme première langue étrangère. L’enseignement de la langue française commence dés la deuxième année de l’enseignement primaire publique. Il résulte aussi que dans les trois pays du Maghreb, les matières techniques et scientifiques, et l’éducation physique sont enseignées en français dès la première année du collège. Pour les universités, il n’existe pas de disposition de loi réglementant l’enseignement universitaire. Il n’y a pas d’université où l’enseignement se fasse en français dans toutes les Facultés ni au Maroc ni en Algérie, mais il y a dans chacune d’elles des filières francophones où les enseignements totalement en français sont nombreux, surtout au Maroc où l’on compte plus de 600 filières francophones réparties entre les Sciences, les Lettres et les Sciences humaines, concernant plus de 8000 étudiants. Par contre il y existe des universités internationales qui prodiguent un enseignement entièrement en français.
Cependant, ce brassage de culture entre les pays maghrébins et la France ne se base pas que sur les échanges de langues mais il se manifeste au quotidien et touche plusieurs domaines. Ainsi, l'influence de la culture française est assez fréquente chez les chanteurs et acteurs maghrébins .On s’en rend compte entre autre à travers les séries télévisé diffusé au Maghreb tourné d’après le model occidental. (Contrairement au model égyptien habituel)
(Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=ZgL8m0rS518
Zinat Al Hayat est la première telenovela marocaine produite intégralement au Maroc et diffusée en exclusivité sur Al Aoula. )
Dans le domaine artistique, la musique française influent beaucoup dans les trois pays du Maghreb, elle est beaucoup écoutée et même très appréciées : on compte 30% de chansons françaises diffusées chaque jours dans les radios tunisiennes par exemple (d’après la radio mozaique FM Tunis), des radios internationale comme RTCI diffuse la majorité de leurs programme en français (les autres étant en italien, en allemand ou en espagnol). Ceci prouve donc l’influence importante de la France sur ces pays maghrébins. Mais, on note aussi un brassage artistiques entres les deux pôles : en effet, un nouveau style de musique maghrébine est apparu, mélangeant le rock français et la musique traditionnelle maghrébine.
Outre le domaine musical, le mode vestimentaire des pays maghrébins a fortement évolué depuis son ouverture sur l’occident . Prenons par exemple la Tunisie ; avant le colonialisme, la société tunisienne était une société traditionnelle, conservatrice essentiellement fondée sur la civilisation musulmane. Les femmes à cette époque portaient des sesferis. Cependant, pendant cette période et même après, certaines tunisiennes, avant-gardistes et sous l’influence des français, prêtaient une grande attention à leur apparence, elles se montraient coquettes d’où le developement de l’utilisation du maquillage. Inévitablement,et grâce à la politique mené par bourguiba dès 56 dans la ville les Seféris disparaissent mais restent présent dans les milieux ruraux du sud de la Tunisie et les milieux modestes. Mais, l’essor des nouveau moyens de télécommunication, les mentalités ont évolué, les jeunes filles dès 1980 se sont beaucoup inspirées des séries télévisées et des médias, elles imitent les françaises qui portent des minis jupes et se maquillent excessivement : il s’agit du retour de la coquetterie. Les filles s’aventurent à porter des décolletés, des talons etc. (Ce style vestimentaire reste le plus appliqué chez les personnes aisés ou de classe moyenne) On peut alors parler de biculturalisme dans les trois pays du Maghreb dont l’influence coloniale Française a jouée un rôle important dans l’évolution de la vie des maghrébins dans tous les domaines. Mais, malgré un brassage de culture, on ne peut pas vraiment parler de biculture chez les français car en effet, pour le Maghreb, la culture française devient un mode de vie alors qu’en France où le cosmopolitisme est plus accru, la culture maghrébine demeure une influence étrangère parmi d’autres.
Bien que la culture française se soit relativement propagée dans l’intégralité du Maghreb, il est nécessaire de préciser que tous n’accèdent pas de la même manière à cette ouverture sur le monde occidentale. En effet les classes les plus aisés vivant dans les régions urbanisés les plus développés, (généralement au nord et sur le littoral du Maroc de l’Algérie et de la Tunisie) sont plus exposées et influencés par le modèle occidentale que le reste de la population. Cette disparité culturelle tend à diviser les maghrébins, elle est source d’incompréhension voir de conflit au quotidien au sein de la société. Nous pouvons prendre l’exemple des expatriés d’origine tunisienne revenus au pays suite à la révolution du jasmin ayant été victime d’un rejet de la part des classes populaires qui refusent que ces derniers puissent les représenter au gouvernement.
Le café Agrana, dévasté par une explosion le 28 avril 2011, à Marrakech. (© AFP Ourrak
A un niveau plus élevé, les récents attentats au Maroc et en Tunisie témoignent de la réaction violente des intégristes religieux envers l’occidentalisation des peuples maghrébins qui les détourneraient des valeurs de l’islam. Du coté de l’Algérie, la montée des forces islamistes entraina un changement de comportement et de mentalités des populations. La consommation et la vente d’alcool a fortement diminué au point d’être quasiment nulle et d’en devenir un tabou vu d’un mauvais œil par les personnes les moins instruites. La Tunisie est désormais elle aussi face au risque d’un amalgame entre parti au pouvoir et religion . Un sondage réalisé il ya peu de temps ** révèle que pour l’heure 30% de la population planifie de voter pour le parti islamiste « Ennahda ». Il est indiqué que plus de 60% des votants d’Ennahda sont originaires du sud et du centre du pays, principalement des régions rurales, peu développé et enlisé dans leurs traditions. On note cependant que 25% pro-Ennahda appartiennent à la classe aisée ce qui tend à nuancer l’idée que les régions les plus reculés et les plus pauvres soient les plus susceptible d’adhérer à l’extrémisme religieux. Ce même sondage nous informe que 92.6% de la population pense que la Tunisie gagnerait à renforcer son appartenance au monde arabo-musulman. Ce chiffre témoigne d’une volonté de préserver une identité culturelle orientale au détriment du modèle mondialiste relayé par les nouveau moyens de communications .
** ( Pour télécharger et lire le sondage , lien en bas de l’article : http://www.businessnews.com.tn/Les-Tunisiens,-la-religion-et-la-politique,519,24901,1 )
En définitive Les cultures française et maghrebines se sont transmise de manière réciproque , donnant naissance à un brassage culturel .
La France et le Maghreb ont non seulement une histoire commune mais sont également voué à un futur commun . Tout deux font parti de la méditerranée , creusé de la civilisation mondial . Les tentatives d’éloignement actuels y compris les discours populistes qui se traduisent au Maghreb par l’intégrisme religieux et en Europe par l’extrême droite tendent à conflictualiser la relation des peuples français et maghrebins . Néanmoins la longue liste d’apports linguistique , historique , culturelle , sociologique entre France et Maghreb permettra de former un rempart contre ces vaines tentatives de séparation .
Sources et liens :
Pour l’histoire de la colonisation :
Pour l’histoire de la colonisation :
Site de la cité de l’immigration ( http://www.histoire-immigration.fr/comment/reply/26191?destination=C:/Users/user/Documents/ECJS/%C3%89crans%20des%20nouveaux%20cin%C3%A9ma(s)%20arabes%20%20%20Cit%C3%A9%20nationale%20de%20l
Allociné.fr
Lefigaro.fr
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Travail réalisé par : Nour et Inès 1ere
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