يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

lundi 3 mai 2010

Relation Hommes - femmes dans le monde musulman (le mariage - le divorce - le statut de la femme)





1-Mariage religieux (musulman) :






Il consiste en une simple Fatiha, et ne nécessite pas, dans certains pays musulmans, une cérémonie civile préalable.
En France, et dans les pays européens, la cérémonie civile préalable est obligatoire.
Conditions du mariage musulman :
Un musulman peut épouser une juive ou une chrétienne, mais non une femme qui ne croit pas en Dieu. Une femme musulmane doit épouser un musulman. Si le fiancé ne l'est pas, il doit se convertir à l'Islam pour se marier.
Cette conversion peut être faite dans le secret, mais en vu d'un mariage, elle doit être faite devant un Iman. La polygamie, autorisée par le Coran, est interdite dans les pays occidentaux, et dans certains pays musulmans, comme la Tunisie ou la Turquie.
Le fiancé doit une dot, qui revient à l'épouse. Anciennement, cette dot revenait à la famille de l'épouse.

La cérémonie du mariage :


En Algérie, le mariage civil doit précéder la "fatiha" ou mariage religieux :
Le mariage a lieu chez les parent de la fiancée.
A la fin de la cérémonie du henné, la fiancée est exposée dans une pièce, revêtue de ses plus beaux atours et portant ses bijoux, mais, seules les femmes peuvent venir l'admirer.
Puis, un Imam célèbre le mariage, mais en son absence tout musulman peut le faire: Après une prière de louange à Allah, il demande au père de la fiancée s'il consent à donner sa fille en mariage, puis au fiancé, s'il l'accepte. La fiancée doit aussi être consentante.
Enfin, des invocations sont faites pour les nouveaux mariés.
Il est de coutume, pour la fête qui suit, d'inviter des pauvres aux réjouissances.
Voir aussi pour plus de détails

Le divorce :



L'homme comme la femme ont la possibilité de divorcer en islam.
A. D'après les textes de l'islam, le mari peut, pour divorcer, prononcer la formule de divorce (appelée "talâq")
B. Si la femme n'a pas recours à la formule du "talâq", elle a cependant le recours à une des trois possibilités suivantes :
1 elle demande à son mari de prononcer la formule de divorce et le mari le fait
2 elle lui propose le khul' : elle lui rend le douaire (usufruit des biens des veuves, comme une dot) qu'il lui avait donné au moment du mariage, et tous les deux mettent fin à leur état conjugal
3 elle porte plainte auprès du cadi (juge en pays musulman) pour un certain nombre de griefs, et le cadi, après examen du dossier, prononce le divorce (appelé ici "taf'rîq" ). Le mari ne peut pas s'y opposer ni faire appel.
Parmi ces griefs il y a : coups et blessures, abandon du foyer par le mari, refus de subvenir aux besoins financiers de l'épouse, impuissance sexuelle, présence chez le mari d'une maladie repoussante, non respect du contrat concernant le nombre d'épouses.
Il y a même comme cause valable une aversion pour le mari entraînant la décision de ne plus vouloir vivre avec lui.



Arrangement avec les hommes :



Il se trouve donc toujours des religieux musulmans pour célébrer, dans l'illégalité, de tels mariages (aucun cas n'est connu dans les autres confessions). Sauf dénonciation, et en l'absence de registres, il paraît pourtant difficile de repérer les fautifs et, à ce jour, aucun imam n'a été condamné. Le contrôle est d'autant plus compliqué à exercer que dans la tradition musulmane, un mariage religieux, qui à l'inverse du mariage catholique n'est pas un sacrement mais un contrat, peut être célébré dans la sphère privée par toute personne pieuse choisie par les familles, à condition qu'elle respecte quatre critères : présence de deux témoins, du tuteur de la mariée, accord sur la dot, énonciation de la formule par laquelle le père du marié demande la main de la jeune fille à son père.




Les raisons qui poussent ces jeunes musulmans à s'affranchir de la loi française sont souvent d'ordre politique. Pour les tenants d'un islam radical, la priorité donnée au mariage religieux leur permet de réfuter les lois d'une république de kouffars (non musulmans) et de réaffirmer le caractère protestataire de leur courant de pensée. "Il s'agit pour eux de ne pas pactiser avec des lois non islamiques", souligne M. Amghar. Les salafistes rejettent en effet toute compromission avec les sociétés occidentales où ils vivent, privilégiant l'emprise du religieux sur tous les actes de leur vie.




Mais au-delà de cette frange radicale, le mariage religieux peut aussi constituer un arrangement avec les normes sociales en vigueur dans la communauté musulmane. Il demeure symboliquement plus important que la cérémonie civile. Aussi, certains y ont recours pour s'autoriser des relations sexuelles "en tout bien tout honneur", pour pratiquer la polygamie ou pour profiter de procédures de répudiation plus souples que celles d'un divorce.
Le Monde 8/06 - Stéphanie Le Bars

le statut de la femme dans l'Islam :



Contrairement à ce qui se passe dans la majorité des pays musulman, où les femmes ont un statut hérité d'un tradition établie à une époque où un "machisme" moyen-âgeux dominait les sociétés du Moyen-Orient, le Coran s'est fixé pour but de faire sortir les femmes du carcan de quasi-esclave où la société bédouine les enfermait...
Par exemple, El Tourabi a considéré que le « hijab » des femmes signifie se couvrir le buste uniquement et une partie des attraits et ne signifie pas absolument pas de masquer les femmes. En outre, l’Islam n’a jamais interdit à une femme de prendre le rôle de l’imam et la prière mixte n’est pas interdite. L’Islam a accordé tous ses droits à la femme, voire a devancé les législations occidentales dans ce domaine. Il a appelé la femme à entrer dans la vie politique, intellectuelle, idéologique et sportive, à contribuer à l’élaboration des stratégies et des lois qui garantissent ces droits.


La cérémonie du henné :
L'utilisation du henné n'est pas seulement décorative, elle a aussi une dimension magique. En effet, le henné est réputé apporter la Baraka (chance) et s'il est utilisé dans un contexte particulier comme un mariage, il est aussi associé à la sensualité et à la fécondité. Le henné, appelé Hena en Arabe, vient de l'hébreux Hen (les Hébreux ont été les premiers à utiliser le henné comme cosmétique), qui signifie "trouver grâce". En embellissant ses mains lors de la cérémonie du henné, la mariée souhaite trouver grâce aux yeux de son mari...






La symbolique de la Nuit du henné :






Elle doit avoir lieu sept jours avant le mariage religieux. Selon la coutume, cette cérémonie fait passer la jeune femme du statut de fiancée à celle de jeune mariée. Une fois cette cérémonie passée, les éventuels autres prétendants de la jeune femme doivent perdre tout espoir de la demander en mariage !



La Nuit du henné dans la tradition maghrébine
Traditionnellement, la Nuit du henné a toujours lieu en soirée (c'est pourquoi on l'appelle ainsi) et toujours entre femmes, au domicile des parents de la mariée. Des parentes du marié, dont la mère, se rendent à la réception en emportant des présents offerts par le mari (bijoux, toilettes, ...), du sucre et des oeufs, ces deux derniers éléments ayant une valeur symbolique.
La question de la polygamie :
En France, la polygamie est interdite par la loi. Cependant, l'administration française tolère depuis longtemps la polygamie pour les immigrés, en vertu du respect traditionnel du statut personnel des étrangers.
Mais depuis 1993, la loi permet le refus, ou le retrait, dans le cas où elle l'aurait obtenu par inadvertance, du titre de séjour d'une seconde épouse entrée dans le cadre de la procédure de regroupement familial, une fois sa situation découverte et, également, le retrait du titre de séjour de l'époux demandeur de la procédure de regroupement familial, si celui-ci a fait venir plus d'un conjoint ou des enfants d'un autre lit sans que leur mère soit décédée ou déchue de ses droits parentaux.


2-Mariage traditionnelle :




La première étape du mariage tunisien est le hammam où a lieu le bain de la mariée. Ce jour là, le hammam est entièrement réservé à la mariée. Toutes les femmes présentes sont aux petits soins pour elle. Gommage au gant de kessa, masque à l’argile... Tout est mis en oeuvre pour lui faire une peau douce et éclatante.




Ensuite viens l’étape du henné. Le henné est utilisé pour porter chance à la mariée dans sa vie conjugale. Généralement la hannena, femme chargée d’accompagner et de prendre soin de la mariée dans toute les étapes de sa préparation, utilise le henné de Gabes qu’elle mélange avec de l’eau et de l’eau de rose. La pâte est appliquée sur les mains et les pieds. Il est fréquent aujourd’hui de voir des mariées arborer des motifs ressemblant à des tatouages dessinés au harkous, un liquide noir au parfum ennivrant. Celui-ci permet de faire de jolies finitions. La cérémonie du henné se fait dans une ambiance festive, au milieu de chants accompagnés de verres de thé. On parle même des plusieurs cérémonies. Plus le henné est foncé, plus il est joli, alors plusieurs applications sont nécessaires.
Pour rendre la peau encore plus douce, la mariée doit se soumettre à la séance d’épilation intégrale. Pour cela, une pâte à base de sucre est utilisée. Aucun poil n’est épargné. Une poudre appellé barouk, sorte de pierre blanche mélangée avec de l’eau de rose, est appliquée sur le corps afin de calmer les sensations de brûlures dûes à l’épilation.


Les cérémonies :



-L’outia :
C’est une fête que se déroule 2 à 3 jours avant la grande fête de mariage et organisée par les parents de la mariée chez eux ou dans une salle. Elle est consacrée aux filles, rares sont les hommes qui y assistent. C’est également la dernière soirée consacrée à l’application du henné. La mariée porte ce soir là des tenues traditionnelles. Il est de coutume que les jeunes filles qui assistent et les femmes aussi portent une tenue traditionnelle.



-La cérémonie religieuse :



Le mari doit obligatoirement être musulman mais la femme peut être issue d’une autre religion. A la mosquée ou chez les parents de la mariée, en présence de l’imam qui consacre l’union. Le père, ou à défaut son frère, remet la fiancé. Fondements : libre consentement des deux parties sans différence entre l’homme et la femme. Formalité : un certificat de mariage civil.
-La cérémonie de mariage :




Celle-ci se déroule en présence de la famille et des amis, dans une salle, ou en plein air. Toutes les mariées souhaitent porter une robe appellée kissoua composée de 2 pièces, fouta, la jupe et blouza, le bustier. La robe est de couleur blanche, symboles de la pureté et de la virginité. Le marié porte généralement un costume ou encore une jebba, costume traditionnel tunisien qui ressemble à une djellaba et fait de soie.
Enfin, le bouquet de la mariée, symbole de fécondité, est offert par le futur époux le jour du mariage.


3-Mariage moderne :

Depuis quelques années, le mariage en Tunisie a beaucoup changé. Il s’est inspiré des mariages européens, en effet, lors de ces mariages, l’aspect festif et décontracté est plus présent, mais on y trouve toujours une part religieuse et traditionnel, c’est donc une altération des autres mariages. Tout ceci est du a une mentalité qui n’a cessé d’évoluer.








Bibliographie :





Bendebba habib
Addario Christian
Akkacha abbes





3 commentaires:

  1. Un travail satisfaisant mais l'organisation des idées reste confuse.S.G
    J'ai appris beaucoup de choses. C'est un peu décousu. E.A

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  2. Bonjour, L'homme porte une jebba ? Faite de soie ?
    La soie est interdite pour l'homme ainsi que l'or car la population de sodom utilisaient cela. Inutile de préciser qui étaient les habitants de Sodom...

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  3. c vrai mais beaucoup de confusion

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