يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

lundi 3 mai 2010

les billets de banque en Tunisie depuis 1973





Billet : 20 dinars (1992)
L’élément central de ce billet est un équestre portrait d’un personnage historique tunisien et donc un symbole politique et culturel. Kheireddine Ettounsi (1822-1889) est un homme politique tunisien.
Il a organisé des réformes au niveau de l’administration, de l’éducation et de l’économie. Il a fait construire l’école « Al-Sadikia » en y intégrant une éducation moderne comportant des matières scientifiques contrairement aux anciennes écoles qui se basaient sur l’étude islamique. Il a également fait construire une bibliothèque « al-Abdellia ». Ce dernier monte sur un cheval et porte la traditionnelle chéchia et une tenue militaire avec une épée à la main.
Derrière lui on distingue une représentation de la médina tunisienne avec les dômes de la mosquée Sidi Mehrez.
A droite du billet, c’est l’entrée de la chambre des députés.


En bas à droite, 3 points en relief pour les malvoyants et les signatures du Gouverneur et du Directeur Général.

verso : 20 dinars (1992)




L’élément central de ce billet est une colombe stylisée en vol emportant la carte de la Tunisie, et symbolisant la liberté avec au-dessus l’étoile et le croissant que l’on retrouve sur le drapeau tunisien.


Depuis la présidence de Ben Ali on trouve très souvent le chiffre 7, en rapport avec son élection le 7 novembre 1987. L’indication sur le 7 signifie « La Tunisie au-dessus de tout »
On distingue également un symbole de progrès techniques avec le tramway, la prospérité industrielle avec l’homme magnant les appareils d’usine. Et enfin, la modernité et la tertiarisation avec le grand édifice pouvant représenter un hôtel ou une grande entreprise.
En opposition à ce progrès, ce billet représente également un homme portant ses récoltes sur son dos. A droite on retrouve les symboles de prospérité agricole avec les palmiers mais également un navire de pêche.
Et enfin, il y a aussi l’aqueduc de Zaghouan, construit en l’an 122, de 132 Km reliant Carthage aux sources de la région de Zaghouan.

Billet : 30 dinars (1997)






Tout comme le dernier billet, il y a un personnage marquant de l’histoire de Tunisie. Abou el Kacem Chabbi (1909-1934) est un poète tunisien célèbre pour ses proses.
Il a écrit sur des notions comme la liberté, l’amour et la résistance et s’était même adressé aux « tyrans de ce monde » à travers un poème très célèbre sous le protectorat français. Ce dernier a participé à l’écriture de l’hymne national tunisien.


Au centre du billet on trouve des ruines, symbole culturel et, vue d’avion, certains ouvrages d’infrastructure avec des routes symbolisants le progrès.


A gauche, le célèbre planétarium de la cité des sciences située à Tunis qui a pour mission la promotion et la diffusion du savoir et de la culture scientifique. Et au centre l’Institut National des Sciences Appliquées de Tunisie

On trouve la filigrane avec le portrait de Abou en Kacem Chabbi. Cet espace est un signe d’authenticité de ce billet.
Ces quatre points sont mis en reliefs pour les malvoyants.


Verso : 30 dinars (1997)






Le 26-26 est l’emblème du fond de solidarité nationale créé en décembre 1992, qui a réussi, grâce aux dons, de construire des logements décents aux plus démunis, de construire et aménager des centres de santé, des écoles, de financer les logements sociaux…
Ce billet montre les actions financées par le « 26-26 ».
On voit donc une électrification, des réservoirs d’eau et adduction d’eau dans les zones d’ombre. Cela montre essentiellement la prospérité agricole du pays, notamment avec les champs cultivés.


On trouve également deux écolières vêtues de tabliers d’école et portant des cartables. Ces deux élèves boivent de l’eau, cela montre l’accès à l’eau potable.
La femme à droite tisse un tapis. Cette femme montre à la fois l’importance de la conservation des traditions avec le travail manuel mais également une certaine féminisation de l’emploi. On trouve aussi de l’élevage, avec ce troupeau de montons.


Billet : 50 dinars (2008)


Sur ce billet, il y a au centre le portrait, vue de profil, du grand homme de lettres de Kairouan IBN RACHIQ (1000-1071).
C’est un célèbre écrivain et poète de l’Ifriqiya. Il est connu pour ses compétences en critique et en théorie de l’art poétique. Il fut exilé à deux reprises de Kairouan. Une fois à cause d’une satire du juge de la ville et une autre à cause d’une mauvaise interprétation de l’éloge du calife.

On voit également la représentation de la future cité de la culture à Tunis, un des projets les plus importants au niveau de la culture depuis l’indépendance. Cette cité comportera une salle d’opéra, un auditorium, une salle de théâtre, des studios de musique et de danse et enfin des galeries et un musée d’arts modernes.


En bas, à droite, les signatures du Gouverneur de la Banque et du Vice-Gouverneur et à gauche, la date d’émission « 7 Novembre 2008» en arabe.

Verso : 50 dinars (2008)


Ce billet a été créé en 2008, date du cinquantième anniversaire de la Banque Centrale de la Tunisie et 21ième anniversaire du renouveau, c'est-à-dire la 21ième année de la présidence de Ben Ali. Mais il n’a commencé à circulé qu’en 2009.






Nous pouvons voir à gauche le nouveau Pont la Goulette/ Rades qui fut inauguré en janvier 2009 et qui est long de 260 m.




A droite, il y a le nouvel aéroport international à Enfidha, le neuvième en Tunisie, sous le nom de Zine el-Abidine Ben Ali. C’est une nouvelle étape du développement touristique et industriel de la Tunisie. Cet aéroport sera, à la fin des constructions, le plus grand et le plus moderne aéroport africain avec une capacité initiale de 5 à 7 millions de passagers par an et qui pourrait passer à 20 voire 25 millions de voyageurs.
Haddad Achraaf et ben Smida Rym ( TPE du lycée Gustave Flaubert à La Marsa)

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