يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

mardi 25 mai 2010

regards ...

( photo Y. Gheribi de 1ére S4)

Interview avec Yasmine, jeune fille de 16 ans a propos de sa relation avec son frère :
Quel est ta relation avec ton frère ?



La relation est très ambigüe, il tente parfois de s’initier dans mes relations (amoureuses), mais sa timidité le retient, pourtant je prend plaisir a me confier a lui, mais son inexpérience ne m’est pas bénéfice en conseils.



Je tente pourtant d’être la pour lui car j’imagine ses interrogations à propos de la femme et de la relation qu’il doit maintenir avec elles.

Pourtant il est possible que mes préoccupations soient totalement différentes des siennes (âge, maturité, différence de sexe), le choquent mais j’essaie de prendre conscience de sa jeunesse.


Es-tu assez complice avec ton frère ?


Ca dépend des périodes, il y a des périodes ou la complicité est a son comble, mais parfois il me tape sur les nerfs car il a un comportement révolté et parfois brusque.



Et cette complicité, change-t-elle en présence de ses amis ?


Oui, il n’y a plus de complicité avec ses amis dans les parages. Des qu’un de ses amis arrive il me demande de quitter la pièce.


Est-ce que c’est le même cas en présence de tes ami(e)s à toi ?



Non, a mes yeux non…


Interview de Taieb Bouraoui, grand père de Zied Ben Youssef




Je m’appelle Taieb Bouraoui fonctionnaire au ministère de la santé publique j’ai vécu dans un milieu médical et hospitalier. A 28 ans j’ai eu ma fille Lilia mon aimée, un véritable tournant dans ma vie, finie l’insouciance des jeunes années. Je me sentis responsable, en voiture par exemple l’époque où je roulais à 140 150 km/h était révolue. Safia et moi nous l’entourions de toute notre attention et de nos soins durant son jardin d’enfant le primaire secondaire le choix de sa carrière sans l’influencer ni la contraindre son choix s’est fixé sur la médecine. Puis elle partit a Montpellier même si la séparation fut dure car elle a appris à compter sur elle-même sans contraintes ni pression. Fin des études arrive une nouvelle étape de la vie le mariage : Qui comment quand c’était son choix et sa décision sans aucune pression de ma part en toute liberté c’est peut être un peu mon caractère je préfère conseiller plutôt que d’imposer. Devenue mère de familles épouse et responsable de sa vie familiale et personnelle nos relations sont toujours étroites même si avec l’âge les rôles se sont inversés. Aujourd'hui c’est plutôt elle qui m’entoure de son attention et de son affection elle veille aussi sur ma santé pour moi elle complète mon bonheur en nous offrant deux petits enfants charmants et adorables et en rendant ma vie un long fleuve tranquille rempli de bonheur.





Interview de Lilia Bouraoui




Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours trouvé en la personne de mon père le soutien, la force morale et physique nécessaire a mon équilibre. Il était toujours la pour me consoler quand je pleurais ou souffrais pour n’importe quelle raison. Il était surtout présent pour me stimuler à travailler, pour m’inculquer la force et l’acharnement au travail pour atteindre la perfection. Je n’oublierais jamais les sorties dominicales les piques niques les courses folles a travers les champs et les fous rires complices. Vers l’adolescence je sentais souvent mon père s’inquiéter de mes relations amicales, tout en sachant garder une distance suffisante. Il me laissait une liberté de mouvements, sous condition de savoir chez qui j’allais ou bien avec qui je sortais. Dans le choix de mes études et de ma carrière, il a été d’un soutient incomparable, il a su me conseiller sans pour autant trop insister. Et comme je voulais lui faire plaisir j’ai accepté son conseil et je ne l’ai pas du tout regretté. Je sais qu’il en est fier. Avec l’âge adulte, nos relations se sont approfondies et ont évolué vers un amour filial intense.


Synthèse

Nous pouvons donc conclure de l’interview de Lilia Bouraoui et de son père Taieb Bouraoui que les mentalités on fortement évolué dans certaines familles. Les filles sont totalement libres dans tout leurs choix même si les parents en Tunisie ont toujours tendance malgré le changement de mentalité à vouloir s’impliquer dans la vie de leurs enfants. Dans le cas de Taieb et Lilia Bouraoui cela n’est pas très visible même si Taieb d’après sa fille s’inquiétait fortement lorsqu’il s’agissait des relations qu’elle entretenait avec d’autres personnes. Mais malgré tout même le mariage fut le choix de Lilia sans aucune influence particulière, les filles sont donc libres dans leur choix. Malgré un choix d’une personne du troisième âge nous pouvons voir que le changement de mentalité en Tunisie a débuté assez tôt. Ce sont ces changements de mentalité qui font que notre génération est beaucoup plus ouverte d’esprit ce qui justifie le comportement de nos parents a notre égard ou encore le comportement des jeunes tunisiens de notre époque, Kais par exemple, envers leurs surs.



Interview de la grand mère de Malek,


Questions:

Bonjour, je vais vous poser quelques questions. Je voudrai tout d'abord savoir qui êtes vous, et d'où venez-vous?
Bien, je suis une dame agée 67ans. Je suis issue d'une famille connue d'une ville du Sahel.
Donc, bon je vais y aller directement. Je voudrais savoir le comportement de ton père vis-à-vis de toi, mais aussi de tes soeurs si vous en avez.
Oui, mes parents nous on eut, 3 soeurs, 3 filles, avant d'avoir les garçons. Je suis l'ainée des 3 soeurs
Mon pére s'est toujours comporté avec nous, comme avec les garçons quoi.

Il nous a envoyé à l'école primaire, il nous a fait faire des études secondaires, etc. alors que à l'époque dans cette ville il n'y avait pas de filles qui allaient à l'école française mixte, qui menait aux éudes secondaires, les filles musulmanes n'allaient qu' à une école ou elles apprenaient la couture, la cuisine et c'est tout, elles pouvaient pas continuer. Alors j'étais la 1ere fille finalement de cette ville à aller à l'école mixte francaise, où j'ai eu le certificat d'étude et après pour aller continuer les études secondaire à tunis, parce que à l'époque y avait pasde lycée dans cette ville.
Et comment, comment la situation était percu par les autres membres de la famille, les tantes?
Ah oui, ça . Les cousins et cousines de mon pere n'étaient pas du TOUT d'accord, surtout quand mes parents, mon père bien-sûr parceque c'était lui le chef de famille l'époque, et bon, ma mère suivait quoi, elle était d'accord. Quand il a décidé m'envoyer Tunis comme interne au lycée pour continuer les études. Et ya eut une réunion de famille tout les cousins et cousines sont venues pour dissuader mon père de ne pas m'envoyer Tunis. Ya eut une grande discussion. Et ils lui ont dit: Ta fille va se perdre là bas, Quesque ça veut dire elle va aller tunis bien que j'allais être interne, et pourquoi ça suffit se qu'elle a eut comme études, pourquoi lui faire encore continuer ses études pour qu'elle apprenne écrire une lettre ?!" pour eux c'était ça le summum de la perdition "apprendre écrire une lettre"
Ah je vois, et revenons au début de ton éducation lorsque vous alliez à l'école, donc l'école francaise, est-ce-que vos déplacements au sein même de cette ville, comment étaient-ils?...
Ah oui, on se déplaçait pas librement parce qui il fallait faire attention, nous étions des filles qui allaient dans une école mixte française avec des garçons,...
on était toujours accompagné pour aller et venir et on nous donnait des conseils, papa et maman, pas regarder droite et gauche marcher droit, marcher tres sérieusement, avoir une tenue très sérieuse pour ne pas attirer les critiques etc..

Conclusion:
Nous pouvons donc, constater d'après ce reportage que même les relations qu'une personne âgée avait auparavent avec ses parents n'étaient pas forcement mauvaises.
En effet, voici l'exemple même d'une personne dans les 70 ans, qui a reçu une éducation, un accès aux études supérieures, des conditions de vies qu'étaient plus que respectables. Mais aussi des relations très bonnes et modernes par rapport l'époque, puisque c'était une des premieres personnes de sa ville natale a être scolarisée.
En effet, il ne faut néanmoins ne pas oublier que ces situations étaient très rares.
Puisque même cette dame nous dit que ses tantes étaient contre la poursuite de ses études secondaires à tunis en tant qu'interne, elles pensaient: qu'une fille n'avait pas à être trop instruite puisqu'elle risquait d'apprendre à "écrire une lettre ".

1 commentaire:

  1. Un travail qui aurait pu être plus approfondi.S.G
    Très intéressant et assez nuancé. Montre qu'il y avaient des avancées mais cela restaient des exceptions.E.A

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