Historiquement, la femme a toujours été considérée comme inférieure à l’homme avec beaucoup moins de droit que lui.
Socialement, cette différence se voit dans plusieurs domaines : l’inégalité devant l’héritage, le droit à la polygamie, la procréation, les taches ménagères, l’éducation des enfants…etc.
Culturellement, l’autorité masculine opposée à la soumission féminine est parfaitement acceptable. La femme est confinée dans son rôle de femme de maison, objet de procréation, éducatrice d’enfants. Et au cas où elle a des responsabilités professionnelles, généralement ces dernières ne dépassent pas le niveau de l’enseignement ou de l’administration élémentaire : agent de réception, secrétaire, infirmière…etc.
La femme doit travailler trois fois plus que l’homme pour parvenir aux mêmes droits que ce dernier.
L’homme, quant à lui, contrôle l’économie du fait qu’il bénéficie d’un salaire supérieur à celui de la femme.
Dans le monde rural, les soumissions arrivent même à l’acceptation de la violence conjugale comme un fait de vie normale.
La belle famille joue également un rôle dominateur et accentue parfois la tension dans le couple.
La femme, quant à elle, doit respecter son entourage : éviter de porter des vêtements serrés et nus, se montrer polie vis-à-vis de sa belle famille et accomplir ses devoirs de bonne mère.
Avec le temps, le progrès économique et l’urbanisation, cette inégalité a été fortement critiquée et la femme s’est mise à contester son passé jusqu’à regain total de ses droits.
Nous observons aujourd’hui une relation plus équitable entre les deux sexes, une égalité devant le droit au travail, les mêmes niveaux de salaires ainsi qu’un partage des responsabilités familiales.La femme s’engage maintenant dans une relation à long terme avec son mari. Le couple se partage les taches ménagères et l’équilibre familial prend le dessus.
(ou moderne) s’est imposée dans le domaine du travail ce qui la rendu indépendante financièrement et s’est affirmée au sein de son couple. Je pense que c’est pour cette raison que le taux de divorce en Tunisie a fortement augmenté je dirais même grimper en flèche. L’homme étant habitué à dominer, face a la modernisation de la femme les malentendus sont récurrents au sein du couple. La belle famille joue également un rôle dominateur et accentue parfois la tension dans le couple.
Les fiançailles sont organisés entre les deux familles très rapidement et rompent du jour au lendemain pour un oui ou pour un non. Désormais la femme est maîtresse de ses choix, son époux ne lui est plus imposé.
Par contre, j’ai remarqué que le mariage a perdu beaucoup de ses valeurs, il n’est plus perçu comme une union sacré pour la vie.
Cependant, cette domination masculine persiste dans les régions rurales. En effet, on est loin de la femme moderne qui se révolte et qui s’impose mais bien au contraire. On y retrouve la femme traditionnelle au service de son mari prête à accomplir tous ses désirs, qui s’occupe de toutes les taches ménagères, qui possèdent au minimum six enfants et qui n’imposent absolument aucun choix.
En conclusion, la femme connaît une grande évolution de sa situation et de ses droits en Tunisie. Mais la soumission de la femme à son mari persiste dans les milieux ruraux.
Les fiançailles sont organisés entre les deux familles très rapidement et rompent du jour au lendemain pour un oui ou pour un non. Désormais la femme est maîtresse de ses choix, son époux ne lui est plus imposé.
Par contre, j’ai remarqué que le mariage a perdu beaucoup de ses valeurs, il n’est plus perçu comme une union sacré pour la vie.
Cependant, cette domination masculine persiste dans les régions rurales. En effet, on est loin de la femme moderne qui se révolte et qui s’impose mais bien au contraire. On y retrouve la femme traditionnelle au service de son mari prête à accomplir tous ses désirs, qui s’occupe de toutes les taches ménagères, qui possèdent au minimum six enfants et qui n’imposent absolument aucun choix.
Yanis:
Lyn:
Celle de la Tunisie en 1956, déclencha une nouvelle ère pour la femme tunisienne grâce aux réformes de Bourguiba .En effet la femme connaît peu à peu ses droits et se met à étudier puis à exercer un travail. Elle reste cependant sous le joug de l’homme qui persiste à l’exploiter comme le met en évidence l’écrivaine égyptienne Naoelle Saadaoui dans la plupart de ses œuvres. Elle est en effet amenée à être entière sur son lieu de travail durant la journée, puis, à entretenir, la nuit tombée sa famille à laquelle s’ajoute la plupart du temps la belle-mère ou encore le beau-père.
Aracée par sa journée de travail, elle doit cuisiner, superviser les devoirs des enfants pendant que son maris, lui, suit une émission télévisée, un match de football avec ses amis dans l’un des nombreux cafés que compte la ville .L’homme ne prend aucune part à la vie de famille et laisse sa femme s’occuper de tout .Sur la station radiophonique mosaïque, il existe une émission, « Forum », qui traite de thèmes sociaux tel que le notre. Les intervenants masculins reconnaissent le fait que la femme s’occupe de la majorité des tâches au sein de la famille, mais parlez –les leurs donc des actes qu’ils qualifient de « grands ».Là, ils vous répondent que c’est à eux ,et à eux seuls ,de traiter de ces « grandes choses »tel que l’achat d’un terrain par exemple. Cela a-t-il pour but de prouver, d’imposer leur virilité ?
Pour moi, ils ne font que confirmer le fait que les hommes tunisiens n’évoluent pas de la même manière que les femmes tunisiennes. Ils restent ancrés dans des traditions qui les valorisent et les favorisent, se renfermant totalement à toutes formes de tolérance, d’ouverture d’esprit vis-à-vis de la femme tunisienne.
Un témoignage:
Une arrière grand mère née en 1921, qui fait toujours partie de ce monde et qui nous raconte comment s'entendaient les hommes et le femmes à son époque c'est à dire les années 30:
" J’étais encore âgée de quinze ans lorsque mes parents nous ont présenté pour la première fois. C'était un jeune homme de vingt-cinq ans et mes parents me répétaient sans cesse que c'était l'union parfaite, qu'il était de " bonne famille" et que dans un an tout au plus nous serions marié. A mon époque, cela était tout a fait fréquents. Les mariages d'amour étaient au contraire très rare contrairement à l'heure actuelle. La fertilité et la virginité étaient bien évidemment les critères les plus importants que recherchait l'homme. Une femme stérile n'avait pratiquement aucun moyens d'épouser qui que ce soit.
Nous avons eu huit enfants: cinq filles et huit garçons. La femme était la maîtresse de maison. Elle n'avait aucun rôle dans le domaine financier. Non ça c'était celui du mari. Elle était celle qui s'occupait des taches ménagères, qui répondaient aux besoins de son époux, qui s'occupait des enfants... Tout l'argent c'était lui qui le gérait, même lorsque j'avais une petite course a faire je devais lui demander la permission et je ne l'obtenais pas toujours principalement au début mais plus les années de vie commune passent plus j'imposer ma place au sein de notre couple.
Pour ma part, j'estime que les mariages arrangés sont beaucoup plus solides que les mariages d'amour. Lorsque je vois le nombre de divorce qu'il y a de nos jours je me dis que ce n'était pas une si mauvaise idée car dans ce type de mariage la femme ne se révolte pas au contraire elle assume son rôle de maîtresse de maison et accepte entièrement la domination de l'époux."
Un regard bien porté sur la société. S.G
RépondreSupprimerTrès intéressant, en particulier le témoignage qui montre la perception d'une autre génération.
Bien pour la différenciation ville/campagne.E.A
Plutôt intéressant à découvrir, cet article. De deux témoignages, je perçois que la "libération" des femmes tunisiennes n'est pas la même partout dans le pays et c'est dommage et qu'en même temps cette libération fasse perdre tout sens au mot mariage. C'est inexorable.
RépondreSupprimerLIBERTÉ; TRAVAIL ; DIGNITÉ
RépondreSupprimerLA REVOLUTION DU JASMIM!
JE TROUVE QUE CE TEMOIGNAGE EST INUTILE
RépondreSupprimerPAS TU TT
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