ABD EL-KADER
Introduction : Abd el-Kader, l’émir au cheval noir, est plus qu’un simple personnage historique, il incarne plusieurs symboles que ce soit en France ou au Maghreb. Il s’impose comme le combattant des français, le résistant pour l’indépendance de son pays contre le colonialisme mais aussi comme « l’homme pont » qui a permis d’entretenir des liaisons étroites entre Orient et Occident. Enfin il se révèle être le plus grand mystique du 19ème siècle, grand philosophe et écrivain. Ainsi on peut se demander en quoi Abd el-Kader est un grand personnage historique qui a su marquer son siècle et pourquoi il reste aujourd’hui encore un symbole en France et au Maghreb.
I ] Le combattant du Jihad
1) l’enfance et l’éducation religieuse du jeune émir
Abd el-Kader est né selon les historiens le 15 rejab 1223 (calendrier musulman) soit le 6 septembre 1808 à La Guetna près de Mascara dans la province d’Oran. Il est le troisième fils de Mahieddine al-Hassani, descendant du prophète Mohamed d’après la tradition locale, responsable religieux de la tribu des Hachem, cheikh de la Qadiriya puissante confrérie religieuse installée dans cette région de l’Oranie.Il voit en son fils un envoyé de Dieu, c’est pourquoi il va consacrer une attention particulière à son éducation religieuse et politique.
Abd el-Kader grandit à La Guetna où il apprit le Coran et les Hadîth (les paroles et gestes du prophète). Très tôt il connut par cœur le livre saint et put s’atteler à l’étude de la Sunna (la tradition prophétique). Ainsi dès son plus jeune âge il s’affirme comme un fervent croyant (ramadan…) et veille au respect des bonnes manières conformes à l’ordre islamique. Sa mère, Zohra complète son éducation à travers l’apprentissage de l’écriture et du tissage ; car d’après elle l’homme doit se vêtir lui-même. Elle lui transmet aussi la valeur de la modestie. Cette éducation particulière fit de lui non seulement un musulman convaincu mais aussi un initié sur la voie mystique.
Mais l’éducation religieuse n’est pas tout ; son père tint aussi à lui faire découvrir la société de son époque c'est-à-dire les valeurs du commerce, les différents corps de métier et les différentes tribus de la région. Il acquit très tôt sa passion pour les chevaux qui fût à l’origine de son surnom « l’émir au cheval noir ». Quelques années après, il fût élève du maitre savant Sid Ahmed ben Khodja, à Oran, où il étudia la théologie, la philosophie et les sciences développées.
En 1826 Mahieddine emmène son fils, désormais hafiz (savant reconnu et lettré connaissant le Coran et les Hadîth), à La Mecque. Ce fût un voyage long et pénible qui lui donna l’occasion de parfaire son instruction religieuse et philosophique et au bout duquel il fût nommé hajj (directeur spirituel de la confrérie et des tribus).
A son retour, les affaires internationales comme les révoltes locales contre l’oppression turque occupent tous les esprits ; alors que de l’autre coté de la Méditerranée, les puissances européennes s’apprêtent à se partager le Sud.
2) La guerre contre les français
Au début du 19ème siècle, la colonisation est en marche. La France et l’Angleterre se lancent à la conquête de vastes territoires du Proche Orient jusqu’au Maroc, s’attaquant ainsi à l’empire ottoman.
Fin juin 1830, les troupes françaises débarquent à Sidi-Ferruch et prennent Alger le 5 juillet.
En raison de cette attaque, l’administration turque quitte l’Algérie, ce qui plonge le pays dans l’anarchie. L’intérieur du pays est abandonné aux chefs indigènes. Le bey du Titteri (dirigeant de la province) se soumet rapidement avant de proclamer finalement le jihad. Face à la présence militaire française, les Algériens réagissent en tant que musulman : ils veulent chasser les infidèles. En Oranie, Mahieddine constatant l’avancée des français proclame également le jihad et envoie son fils combattre sous les remparts d’Oran, où celui-ci se révéla l’un des plus farouches combattants.
Mais pour mener à bien la résistance contre les français, les tribus doivent se rassembler autour d’un seul chef : Mahieddine appelle en 1832 à une réunion de tous les grands chefs de la région avec leurs armées. Les tribus viennent en grand nombre à La Guetna avec des chevaux et des hommes. Dans le doute général, un vieil hafiz suggère à Mahieddine de désigner son fils. Le jeune homme de 24 ans désigné prononce un discours et fait le vœu de se battre jusqu’à chasser les français d’Algérie. Ainsi grâce à son charisme et son autorité, le fils de Mahieddine est élu émir, c’est-à-dire chef des armées et sultan des arabes. Il reprend la tête du jihad. Pour mener à bien la lutte contre l’envahisseur, l’émir doit se libérer du joug ottoman. C’est donc d’abord contre les milices du bey turc d’Oran qu’Abd el-Kader va livrer bataille. Puis dès 1833, l’émir reprend petit à petit toutes les cités d’Oran, comme Mascara ou Tlemcen. Peu à peu, toutes les tribus se rallient à l’armée d’Abd el-Kader : 12 000 cavaliers en arme viennent se joindre aux troupes de l’émir. Dès cette période, l’avancée française se heurte à son armée mobile et insaisissable. Ainsi le 26 février 1833, le général Desmichels signe un traité de paix avec Abd el-Kader, reconnaissant la souveraineté de l’émir sur les tribus arabes de la région d’Oran. Cet épisode renforça l’influence d’Abd el-Kader sur la province d’Oran et celle du Titteri.
En France, le débat sur la conquête de l’Algérie reprend ; l’armée française fait pression sur Paris et obtient l’autorisation de poursuivre son avancée. Le général Desmichels est remplacé par le général Trézel, qui de nouveau se heurte aux troupes de l’émir sans succès. Abd el-Kader remporte encore quelques victoires dont la bataille de La Macta en juin 1835. Cependant, face aux divisions au sein de son propre camp, il signe avec le général Bugeaud le traité de La Tafna le 30 mai 1837, reconnaissant ainsi la création d’un nouvel état dont l’émir est souverain.
Son royaume s’étend de l’empire du Maroc jusqu’à Constantine, englobant ainsi la province d’Oran, celle du Titteri et une partie de la province de Constantine. Il crée une société hiérarchisée, une armée régulière, une nouvelle monnaie et une administration de la justice. Pour garder son influence sur chaque tribu, il nomme à leur tête des hommes qui le représentent. Malgré le traité de La Tafna, l’émir reste tourné vers la guerre (il se méfie des français) ; il construit dans sa capitale, Taqdemt, des fabriques d’armement et des réserves pour la nourriture.
Les craintes de l’émir face aux français se justifièrent. En effet, en octobre 1839, les français violent le traité de La Tafna en pénétrant dans le Constantinois. Dénonçant l’action des français, Abd el-Kader officialise la reprise de la guerre. Les français désireux d’en finir avec le Maghreb, nomment le général Bugeaud à la tête des troupes afin de soumettre la totalité du royaume. Malgré quelques victoires de l’émir, l’armée française reprend la quasi-totalité des villes du royaume : Thaza, Taqdemt, et même La Guetna de Mahieddine. Face à la supériorité des français, l’armée de l’émir est complètement en déroute ; plusieurs tribus se rallient aux français tandis que d’autres partent en exil (Sahara). La stratégie de l’émir en est complètement modifiée. Désormais, c’est face à une armée très mobile que les français doivent livrer bataille : toute l’année 1842 se résume à des courses-poursuites et à des accrochages. Après la prise de sa capitale, l’émir crée une administration mobile : la smala, un immense campement de tentes qui le suit dans ses déplacements. C’est sur celle-ci que repose tout l’état de l’émir, c’est pourquoi sa prise devient un objectif primordial des français. En raison de la trahison au sein du propre camp d’Abd el-Kader, les français prennent la smala le 16 mai 1843, en l’absence de celui-ci. Pourchassé par les français, l’émir trouve refuge au Maroc qui lutte contre le colonialisme. Suite à une succession de défaites des marocains contre l’armée de France, l’émir considéré comme un hors la loi, est contraint de quitter le pays. Il continue la résistance contre les français jusqu’en 1847. Les chefs de tribu, lassés de la guerre, abandonnent peu à peu ce dernier. Abd el-Kader n’a pas d’autres choix que de signer la reddition le 23 décembre 1847.
En réponse à cela, le général de Lamoricière promet à l’émir de l’envoyer à Saint Jean d’Acre ou à Alexandrie.
Cependant, trompé par les français, Abd el-Kader est retenu captif en France avec sa famille durant 4 ans. L’homme délaisse désormais les armes pour la parole et la plume. Retenu à Amboise, l’émir recevra la visite de nombreux visiteurs admiratifs. Ces événements marquent le début d’un long exil.
ci contre une illustration de la prise de la smala par les françcais le 16 mai 1843
Et ici; une illustration de la reddition d'Abd-el-Kader.
II] Un long exil ( Al-Hijra)
1) Expériences politiques
Le 2 décembre 1851, lors du coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte, l’Assemblée législative est dissoute. Plus rien ne s’oppose alors à la libération de l’émir : le 16 octobre 1852. Abd el-Kader part alors s’installer en Turquie. La France lui versera une pension substantielle.
C’est le 7 janvier 1853 que le Labrador, le navire amenant toute la famille d’Abd el-Kader de la France vers la Turquie, accoste dans le port d’Istanbul. Le réfugié politique s’installe à Brousse. Il se lance dans des innovations techniques avec des ingénieurs qu’il fait venir d’Europe. Il est persuadé que la technologie occidentale peut aider les peuples orientaux à rester maîtres de leur avenir économique et politique. C’est pourquoi il continuera ses expériences en Syrie.
En 1854, Abd el-Kader réussit à convaincre Napoléon III de le laisser s’installer à Damas, la ville de celui qu’il considère comme l’un des plus grands maîtres spirituels, Ibn’Arabi.
En février 1856, un texte supprime la gestion autonome des communautés religieuses et instaure une sorte de citoyenneté sans référence à la religion. Les tribunaux gérant chaque communauté religieuse sont supprimés. Les Arabes ont l’impression de perdre les avantages du tribalisme et du communautarisme sans bénéficier de la modernisation, trop éloignée de leurs conceptions religieuses. Une lutte « anti-Ottomans » se met en place. Abd el-Kader y joue un rôle de médiateur : il conseille la retenue aux chefs druzes du mont Liban. Il est également très influent auprès de la population algéro-française. En 1860, au Liban, un conflit donnant lieu à des violences interreligieuses éclate : les druzes se révoltent contre les chrétiens maronites. Des émeutiers musulmans pillent la ville, et particulièrement les quartiers chrétiens. L’émir, avec l’aide de ses fils et de quelques compagnons, protége ces chrétiens et leur offre asile. La presse occidentale relate avec emphase cet événement, qui contribue grandement à la légende d’Abd el-Kader.
L’Empire ottoman est en crise. Pour la France, l’émir a un rôle politique majeur dans la nouvelle carte du monde qui se dessine. Napoléon III songe même à le nommer vice-roi d’Algérie, mais en 1861, Abd el-Kader refuse : il pense en effet que les Arabes doivent trouver leur autonomie par eux-mêmes.
Toujours dans l’optique de moderniser le Moyen-Orient grâce au savoir-faire européen, il soutient le projet de Ferdinand de Lesseps : la construction du canal de Suez, qui relie l’Orient à l’Occident en réussissant à persuader les populations locales des bienfaits du projet.
A la fin des années 1860, l’activité politique de l’émir demeure constante. Les Ottomans le menacent d’expulsion et de représailles. Les révoltes arabes anti-Ottomans se multiplient. Le grand problème porte sur la primauté qu’il faut accorder à l’ « arabité » ou à l’ « islamité ».
La défaite française de 1870 et l’emprisonnement de Napoléon III affectent profondément l’émir. Le sénatus-consul qui instaurait la nationalité française pour les Algériens est suspendu, les Bureaux arabes sont démantelés tandis qu’un régime civil favorable aux colons est institué. Il se crée alors une forte résistance algérienne ; Abd el-Kader désapprouve cette révolte armée.
2) Le mystique et l’homme de lettre
Dès sa naissance, Abd el-Kader semble avoir un très grand rôle religieux (comme vu précédemment)
Après la longue guerre anticoloniale qu’il a menée contre les Français, « l’émir au cheval noir », par compassion pour la souffrance de son peuple, décide d’arrêter le combat et de prendre le chemin de l’exil (al-hijra). Suite à un court séjour à Toulon, Abd el-Kader est transféré à Pau en avril 1848, où il passionne les foules : il reçoit la visite d’ecclésiastiques, de notables, d’officiers. L’émir acquiert une image positive en France : il se crée le « parti kadérien ». Néanmoins, le général Lamoricière fait interdire les visites. Abd el-Kader est de nouveau transféré à Amboise début novembre. Il y tient un salon littéraire et philosophique. Certains disent de lui qu’il connaît mieux la religion que certains prêtres. L’émir souhaite faire cesser la guerre entre musulman et chrétien.
A Brousse, Abd el-Kader s’affirme comme l’un des plus grands mystiques de l’Islam contemporain.
A Damas, ville d’Ibn’Arabi, il y professe un enseignement ésotérique et un enseignement public. C’est un enseignement tolérant : selon lui, tout individu prie un seul et unique Dieu, quelque soit sa religion : c’est la théorie du wahdat al-wujud.
Durant cette période il écrit Le livre des haltes ( Kitâb al-Mawâqif) qui contient l’ensemble de ses enseignements dispensés à Damas. C’est l’un des principaux livres qu’il ait écrit.
L’émir effectue un autre pèlerinage à La Mecque en 1863 pour devenir « compagnon du Prophète ». Il médite seul dans la grotte de Hira, où le Prophète reçut la première Sourate.
Son adhésion à la franc-maçonnerie témoigne de son évolution vers un universalisme musulman. Sa vocation, qui est d’empêcher les hommes de s’écarter de la voie enseignée par Mohamed, ne concerne plus seulement la communauté des musulmans mais l’ensemble des croyants.
L’émir se rend en France en 1867, année de l’Exposition universelle, et découvre les dernières innovations européennes tout en accomplissant sa mission spirituelle.
A partir de 1871 et jusqu’à la fin de sa vie, l’émir se consacre à des recherches personnelles et à ses œuvres pieuses, en particulier le financement de l’aqueduc de La Mecque.
3) La fin de sa vie
Le 26 mai 1883, Abd el-Kader meurt à Damas. Il est inhumé près de la tombe d’Ibn’Arabi dans une mosquée des hauteurs de la ville. La plupart des anciens élèves de l’émir seront des figures marquantes du nationalisme arabe. Son petit-fils, l’émir Khaled, sera même l’initiateur en 1920 du nationalisme algérien.
L’humanité se souviendra d’Abd el-Kader en tant que leader de la guerre anti-coloniale, rejetant dans l’ombre sa dimension véritable qui fait de lui l’un des plus grands mystiques de l’Islam.
III] Fonction emblématique et symbolique du personnage
En 1962 l’Algérie accède enfin à son indépendance après 8 ans d’une guerre anticoloniale. Mais le pays n’a pas fini de se chercher une identité et le régime à tonalité progressiste du président Ben Bella s’affirme essentiellement arabe (pour ne pas mettre en avant l’islam). Ce dernier est remplacé en 1965 par un régime plus stable basé sur l’armée mais qui manque de légitimité. Il va alors avoir recours à l’histoire et établir Abd el-Kader en tant que héros fondateur de la nation algérienne.
En effet, le nouvel état d’Algérie à besoin de se fabriquer un livre d’histoire. Il fallait un élément unificateur pour fonder une unité algérienne. Abd el-Kader, arabe et leader d’une résistance armée, reconnu en Algérie comme en France, en avait le profil.
Sans doute ses conceptions et sa pratique de la religion étaient un peu étranges auprès des réformistes du 20ème siècle mais la principale difficulté pour faire de lui une figure du nationalisme algérien tenait dans la consécration que lui accorda la France dès sa reddition et après sa libération.
Afin d’ériger Abd el-Kader comme le « premier nationaliste arabe » il fallait trier les imageries qui pouvaient brouiller sa représentation en tant que tel. L’essentiel de l’iconographie qui était alors possédée concernait la période pacifique de son histoire : L’émir avait posé pour les français, arborant les diverses décorations dont on lui avait fait honneur comme la légion d’honneur que lui avait remis Napoléon III. Ainsi, du coté arabe cette partie de son iconographie fut écartée représentant trop peu le nationaliste arabe et rappelant beaucoup trop l’Occident.
C’est pourquoi dans les années 1970, de nouvelles représentations de l’émir furent réalisées plus conformes à l’image qu’on voulait donner de lui. Hocine Ziani réalisa de nouvelles peintures, comme une Bataille de Kheng en-Natah et une Bataille de la Macta, afin de corriger l’abus de peintures représentant les défaites de l’émir face aux colonialistes. Le peintre eut aussi à réaliser un portrait, pour ce faire il reprit une photographie de Carjat et l’allégea des différentes médailles qui s’y trouvaient.
Aujourd’hui encore l’image d’Abd el-Kader diffère d’un coté et de l’autre de la Méditerranée comme ont pu le montrer les timbres réalisés en 2007 et 2008 pour fêter le bicentenaire de l’émir. En France les timbres représentaient Abd el-Kader avec ses décorations pour montrer son aptitude à avoir su dialoguer après la défaite alors qu’à l’inverse en Algérie aucuns de ses honneurs n’apparaissaient conformément à l’image d’un nationaliste arabe.
Voici 2 représentations d'Abd-el-kader avec à gauche l'émir vu par les Français et à droite une illustration du personnage vu par les Algériens avec l'absence des décorations.
Ci contre, on peut observer le timbre français d'Abd-el-kader créé à l'occasion de son bicentenaire.
Conclusion :
Ainsi on pourra distinguer deux facettes dans la vie du personnage qui correspondent à deux périodes clés de sa vie : celle du résistant, du farouche guerrier qui avait fait le serment de chasser les français d’Algérie et celle du grand mystique durant son exil. On retiendra surtout l’image « d’homme pont » que le personnage a tenu. Souvent médiateur dans les conflits opposant occident et monde arabe chrétien et musulman, Abd el-Kader a toujours voulu rapprocher orient et occident, islam et catholicisme. Enfin l’émir s’impose comme le plus grand mystique de son temps.
Aujourd’hui les deux visions du personnage s’opposent celle des Algérien qui le considèrent comme héros national et celle des français qui le représentent comme chevalier de la légion d’honneur.
Travail réalisé par Rémy, Mikaël et Gauthier
Tres bel article! merci pour ce travail.
RépondreSupprimerBel article qui a su capter la dimension mysthique du personnage, véritable héros de la résistance algérienne. Sa statue trône au centre de la place " Abd el Kader " à Alger
RépondreSupprimerUn très bon article. Vous abordez les différentes facettes du personnage et les mémoires opposées qu'il a suscitées.
RépondreSupprimerBonnes illustrations.
Il nous manque les sources.
Avez vous des informations sur la descendence d' Abdel Kader en particulier sur Mustafa Saiah Adb el Kader, qui fut depute a l' assemblee National.
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