يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

lundi 31 janvier 2011

représentation de la colonisation dans le cinéma Français et américain


Bonjour chers auditeurs, pour tout ceux qui me connaisse pas je suis Louisa.
Comme chaque matin, émission culturelle. Aujourd'hui, nous allons parler de la représentation de la colonisation dans le cinéma français et américain. Pour nous accompagner tout au long de l'émission, M. Youssef.

En 1985, sort au box-office le film américain Out Of Africa adapté du roman de Karen Blixen. L'histoire se passe au Kenya, colonie britannique, l'avant-veille et pendant la Première Guerre Mondiale. Karen Blixen, une jeune aristocrate danoise, s'installe au Kenya avec son mari. Elle habite dans une ferme près d'un village africain, elle essaye de faire pousser des caféier.
Comment sont représentés les Africains? Et les colonisateurs? Je laisse la parole à M.Youssef

Merci Louisa. A cette époque, le Kenya est synonyme de savane avec le levée du soleil, aux animaux tels que le zèbre, l'éléphant. La scène d'ouverture du film Out Of Africa débute comme cela avec une musique africaine comme fond. Puis un train apparait, le train s'arrête. Les africains sont logés sur les wagons de marchandise. Karen Blixe apparait à la fin d'une voiture. Elle voit un homme blanc et un africain qui parlent aux africains se trouvant sur le train. L'un des africains sur le train s'approchent pour prendre l'ivoire que lui tendait l'homme blanc. Karen Blixe l'a interpellé par un “ Shoo” tel un chien. Les africains sont donc des animaux selon les gens “ civilisée”.
On peut même dire que pour les colons ce sont des animaux de compagnie. On le voit bien dans une scène du film lorsque Karen Blixe appellent les africains vivant près de sa ferme “ Mes Kikuyus”. Dans une autre scène du film, on voit que les africains sont bien “la propriété” des britanniques. A la victoire des britanniques sur les allemands, les africains chantaient et dansaient en tenant le drapeau anglais.
Lorsque Karen Blixe descend du train, un serviteur africain l'attend. Il porte une tunique blanche et un foulard blanc sur la tête. Il appelle Karen Blixe par “ msabu” qui veut dire “Maitresse” en Swahili. Les colonisateurs sont donc de rang supérieur que la population colonisée. Son serviteur lui apprend que son mari l'attend au man's club. Le transport à cette époque au Kenya était un africain avec un charriot. Avant de s'installer sur le charriot, Karen Blixe demande au serviteur d'attendre que le train décharge ses paquets car elle a apporté avec elle ses vaisselles. Elle demande au serviteur si il connait la porcelaine. Une autre scène, dans le salon de Karen Blixe se trouve un horloge à coucou. Les africains sont immobiles, ils sont émerveillés par cette machine. Une autre scène montre les africains fascinés par le gramophone. Karen Blixe, plus tard dans le film, construit une école pour les petits africains. Les africains sont donc des gens incultes, analphabète. Les colonisateurs leur apportent de “ l'éducation”, de la “ connaissance”.



Je continue l'émission par le cinéma d'avant-veille et pendant la Premiere et la Seconde Guerre Mondiale.
A cette époque, comment le cinéma français et américain représenter le pays colonisé et son peuple ? Quels étaient les clichés ? Donnaient-elles une image positive ou négative des colonies?
Avant de laisser la parole à notre spécialiste voici quelques informations sur la période historique.
La France en 1936 était gouvernée par le Front Populaire dont l'un des membres, le PCF ( le parti communiste français ) adoptait une politique d'anticolonialisme. La politique d'expansion coloniale française était critiquée par le peuple français.
En 1937, la France organise une Exposition coloniale à Paris dont le but est de venter les bienfaits des colonisateurs sur les colonies. Voila, je laisse la parole à M.Youssef.




Merci Louisa, pour répondre à vos questions. Le cinéma français et américain donnaient une image négative des peuples colonisés. En voici un exemple, précisément à la période de 1937, Pépé Le Moko, un film “ réaliste” selon son réalisateur Duvivier.
Pour résumer, à cet époque, Alger était le refuge de voyous français dont Pépé Le Moko qui se cache à la Casbah. La scène d'ouverture de ce film nous présentent les rues de la Casbah comme sales remplient d'ordures. Un homme parle pendant que les images défilent.
Il critique “ les cafés hantés à toute heure”. Dans la civilisation maghrébine, le café est un endroit ou se retrouvent les hommes pour fumer la chicha et parler. Un mode de divertissement différent de celui des hommes français. Puis, cette voix continue en se moquant du niveau d'intelligence des algériens à propos des noms des rues “Rue de l'hôtel du miel”. Puis vient la population de la casbah. La casbah est habitée par une population variée allant des africains aux chinois. Ensuite, l'homme passe aux femmes “ de toutes tailles, de toutes formes”.
La population de la Casbah, selon l'image donnait par le film, est sauvage. Ce film accentue sur “l’œuvre bienfaitrice” de la colonisation et sur la nécessité de “civiliser les indigènes”.

M.Youssef, Pépé Le Moko n'aurait pas eu une influence sur le film Casablanca ?

Oui, vous avez tout à fait raison Louisa. Pour nos auditeurs qui ne connaissent pas ce film, l'histoire se passe à Casablanca pendant la Seconde Guerre Mondiale. La France pendant la guerre était occupée par les nazis et le Maroc était une colonie française. Pour en conclure, le Maroc est donc aussi occupé par les nazis.
Le film est sorti en 1942. Cette année-la, les américains débarquent au Maroc ou a eu lieu la Conférence de Casablanca.
Pour revenir au film, c'est l'histoire de Rick Blaine, un américain en exil qui tient un night-club le plus couru de Casablanca. Son bar sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le Maroc et rejoindre les États-Unis. Le bar de Blaine sert à faire passer des visas . Il y a donc un réseau de résistance dans les colonies malgré que le bar de Blaine soit fréquenté par la police française et allemande. Les colonies permettent donc pour les Alliés de lutter contre le gouvernement de Vichy, contre Pétain, contre la collaboration entre la France et l'Allemagne et pour finir contre le nazisme.
Pour revenir à notre sujet, le cinéma américain adoptait les mêmes clichés que celui du cinéma français et pourtant les États-Unis était anticolonialiste.
De 1930 à 1950, les pays du Maghreb sont utilisés comme décor exotique . La scène d'ouverture de Casablanca montre une mosquée en gros plan accompagner par une musique orientale ( à cette époque l'Orient signifiait Maghreb). Puis la scène passe à un plan américain et les spectateurs voient une médina et puis un souk avec beaucoup d'animations. On reconnaît les maghrébins par leur costume, les hommes portent la djellaba.
Cette scène d'ouverture regroupent tous les clichés sur le Maghreb.
Maintenant, l'image que renvoie le Maroc. La scène du souk, le spectateur voit un africain parlant avec les mains. Il montre le chiffre deux et le spectateur à l'impression qu'il n'arrive pas à s'exprimer pour vendre ses poulets. Une autre scène, Rick parle avec une femme. Celle-ci est devant un marchand de tissu. La scène du point de vue spectateur est amusante. On voit le marchand au début lui dire que le tissu vaut 800 dinars puis lorsque Rick Blaine dit à la jeune femme qu'elle se fait avoir, le marchand descend le pris à 300 dinars. Le marchand tellement désespéré de vendre ses tissus descend encore une fois le prix à 100 dinars.
L'image que renvoie le Maroc est un pays pauvre. La plupart des marocains sont analphabètes et pour vivre, ils doivent arnaquer et voler les touristes.





Je résume, le cinéma français et américain lors de l'avant-veille et pendant la Premiere et la Seconde Guerre Mondiale adoptaient les mêmes clichés. Les pays colonisés sont inférieur aux pays colonisateurs. Les colonies ont besoin des colonisateurs pour “ se civiliser”. C'est pour cela que la France en 1937 a organisé l'Exposition Coloniale pour montrer qu'elle apporte de la “civilisation” aux colonies et doit donc continuer “son œuvre”.

Maintenant chers auditeurs, nous faisons un bond dans l'histoire. Nous sommes en 1966, La Bataille d'Alger un film algérien-italien sort au cinéma. Il retrace la Bataille d'Alger de 1957, les affrontements sanglants entre les militants du FLN ( Front de Libération Nationale ) et les parachutistes français de la 10 ème division pour le contrôle du quartier de la Casbah par tous les moyens y compris l'usage de la torture.
En 1966 le film La Bataille d'Alger fut initialement interdit en France. Pourquoi ?




D'abords Louisa, le film La Bataille d'Alger fait preuve d'objectivité. Le passé de délinquant du héros du film, Ali La Pointe, est clairement présenté. Le spectateur apprend qu'en 1944, Ali est envoyé pour 2 ans à une maison de redressement pour cause de désordre public. En 1949, huit mois de prison pour outrage à un officier français. Il est présenté comme un homme d'action et pas comme un intellectuel. Dans une scène du film, Ali est dehors dans la rue, il tient des cartes truquées. Il appelle les français à venir jouer avec lui.
Les algériens sont pour la plupart chômeurs et pour gagner leur vie, ils volent.
Ensuite, Ali rejoint le FLN. Le FLN accuse les colonisateurs de la misère et de l'abrutissement des algériens. Les colonisateurs apportent à l'Algérie la drogue, l'alcool, la prostitution, la délinquance. Les attentats du FLN sont bien présentés comme des actes de terreur : assassinats de gendarmes et de policiers d'apparence tout à fait paisible, scène des attentats à la bombe dans le bar, la discothèque et l'agence Air France, où la caméra s'attarde sur les victimes avant l'explosion : des gens tout à fait normaux, des enfants, des bébés, y compris des arabes. Après l'explosion, le calvaire des victimes sont montrés.
La France réagit à cette montée d'attentats terroristes en envoyant à Alger le général Massu. Le général Massu est présenté comme un soldat digne qui a une mission difficile, et qui doit utiliser des moyens exceptionnels. À aucun moment il n'est présenté comme un monstre.
Le général Massu décide de faire surveiller les quartiers majoritairement de population algérienne.
Des soldats français sont placés à l'entrée et à la sortie des quartiers. Les algériens sont fouillés et ont besoin de papiers pour quitter le quartier. Les citoyens français ne sont pas fouillés et passent sans difficultés.
La question de la torture est abordée comme un fait, sans jugement moral : seules quelques scènes montrent des actes de torture comme la décapitation des résistants algériens. Cependant le film présente la torture comme ayant été efficace pour démanteler le réseau du FLN d'Alger.
Et pourtant malgré l'objectivité du film, en 1966, lors de la représentation du film au Festival de Venise, la délégation française n'assiste pas à la projection du film. La Bataille d'Alger était considéré comme un film de propagande jusqu'en 2004.

Après l'indépendance de l'Algérie, les films français adoptaient pour la plupart le point de vue de “l'ex-colonisateur”. Mais lorsque La Bataille d'Alger sortit au box-office, le film brisa le tabou sur le comportement militaire français et révéla la vérité à propos de la Guerre d'Algérie.
Quarante-quatre ans plus tard, Rachid Bouchareb réalise le film Hors-la-loi.
Ce film retrace le parcours de trois frères , Abdelkader et Messaoud qui prennet la tête du mouvement pour l'indépendance de l'Algérie en France et Said qui fait fortune dans les bouges et les clubs de boxe.
Avant même sa première projection, le film suscite déjà un début de polémique.
Pour quelle raison ?




Des manifestants français accusent Rachid Bouchareb de détourner l'histoire, et d'attribuer au français le rôle d'assasin.
Dans ce film, Rachid Bouchareb fait référence aux massacres de Sétif.
Le 8 mai 1945, la population algérienne à Sétif profite de la célébration de la victoire pour manifester pour l'indépendance de l'Algérie et pour la première fois, le drapeau algérien est porté.
A Sétif, ce drapeau est arraché des mains d'un jeune algérien par un milicien qui l'abat d'un coup de revolver. Ensuite, policiers et armées françaises tirent sur les manifestants.
Les autorités françaises de l'époque fixèrent le nombre de tués à 1 165, un rapport des services secrets américains à Alger en 1945 notait 17 000 morts et 20 000 blessés.




En 2006, Indigènes sort au box-office. C'est un film français-algérien réalisé par Rachid Bouchareb. Ce film révèle la vérité à propos des indigènes .
“ Indigène” est le terme utilisé dans les armées coloniales pour désigner les soldats originaires des colonies pendant la Seconde Guerre Mondiale, selon le site Wikipedia.
En 1953, l'Armée de la Libération est constituée depuis les colonies françaises d'Afrique du Nord.
Ce film raconte le parcours de quatre indigènes depuis l'Afrique du Nord jusqu'en France.
Comment sont traités les indigènes par l'armée française à cette époque ? Que dénonce le film ?


Depuis 1966, les mentalités ont changé. Les films français n'adoptent plus le point de vue de “de l'ex-colonisateur”. Désormais, des réalisateurs comme Rachid Bouchareb qui est d'origine algérienne peuvent adopter un point de vue différent. Rachid Bouchareb, dans Indigènes, révèle la vérité à propos de l'ingratitude de la République envers les indigènes pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Les quatre héros s'engagent dans l'armée française volontairement pour libérer “la mère patrie”. Il y a donc une volonté de la part des colonies de libérer leur “France” de l'occupation allemande. Mais il y a des restrictions dont l'une ne pas toucher aux femmes françaises. Messaoud, l'un des héros, tombe amoureux d'une jeune française mais il doit repartir au combat. Ils se promettent de s'écrire. Messaoud n'a jamais reçu de lettres, ni de réponse a ses lettres de la part de la jeune femme. Les troupes françaises censuraient les lettres des indigènes qui écrivaient aux femmes françaises.
Certains indigènes accèdent au poste de sergent comme Abdelkader, l'un des héros.
Mais ils sont victimes de discrimination. Le sergent français n'hésite pas à lui demander « Comment t'es devenu sergent toi? ». Pour accéder au poste de sergent, il faut passer un examen.
La plupart des indigènes sont analphabètes.
Après avoir intégrés l'armée, les indigènes sont envoyés au combat. Ils sont envoyés comme première vague puis vient ensuite les soldats français. A la première victoire de l'armée française, un journaliste français demande à un colonel combien il y a de pertes et combien de morts.
Le colonel lui répond que c'est une magnifique victoire et que pour la première fois depuis 1940, l'armée française a vaincu les troupes allemandes. Il dit ensuite que la France a reconquis sa place et la confiance des Alliés. Pour finir il demande au journaliste français d'écrire ce qu'il vient de dire. Il n'a pas répondu à la question du journaliste sur les pertes et les morts.
Pour finir, les batailles menaient par les indigènes sont attribues aux soldats français. Par exemple,
la dernière bataille menaient par Messaoud, Abdelkader, Said et Yassir est attribuée aux soldats français. En effet, les militaires français sont pris en photo avec les villageois et le journaliste commente par “Les soldats français libèrent l'Alsace”. On compterait 130.000 soldats indigènes dans l'armée française dont 11 000 maghrébins tués durant la guerre.
Les indigènes sont les héros oubliés de la Seconde Guerre Mondiale. Ils sont discriminés comme par exemple Abdelkader reste toujours au grade de sergent alors que son homologue français est promu au stade de colonel. L'armée français lorsqu'il parle des soldats des colonies les nomment soit par “ les musulmans” ou bien par “les indigènes” mais jamais par les “hommes”.
Il y a donc une inégalité de traitement entre les soldats français et les indigènes. Les indigènes sont toujours au rang inférieur.
Rachid Bouchareb, à travers ce film, dénonce les conditions des anciens indigènes qui vivent en France. Lorsqu'ils se sont engages dans l'armée, le gouvernement français leur a promis
des pensions. Mais à partir de 1960,le gouvernement français cristallise l'augmentation des pensions de retraites des anciens combattants des ex-colonies.
Le jour de la représentation du film dans les salles, le gouvernement français a annoncé que “les 80.000 anciens combattants encore vivant percevront les mêmes retraites que leurs compagnons d'armes français”. Jusqu'en 2006, le gouvernement français a dénigré ses anciens combattants qui ont sauvé la France de l'occupation nazis.

En fait M.Youssef, on peut résumer par dire que pendant la colonisation le cinéma français et américain donnaient une image négative des colonies. Les colonies sont peuplées de gens analphabètes, pauvres et elles ont besoin des colonisateur pour “ se civiliser”.
Juste après l'indépendance des colonies, le cinéma français adoptait le point de vue de “l'ex-colonisateur” et a eu du mal à accepter de raconter l'histoire du point de vue des colonies.
Il a fallu attendre la sortie des films financés par les ex-colonies pour connaitre la version du coté “colonisé”. Aujourd'hui encore, il faut l'intervention de films comme Indigènes et Hors-la-loi pour révéler la vérité à propos de la politique francaise pendant la colonisation de l'Algérie.




Merçi M.Youssef, d'avoir accepté mon invitation. Rendez-vous pour notre prochaine émission, meme heure, meme station de radio.
Pour plus d'information sur la répresentaion de la colonisation dans le cinéma français et américains voici quelques liens :
Source:
Texte:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Out_of_Africa
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1592.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9p%C3%A9_le_Moko
http://www.ambafrance-ma.org/archives/audiovi/cinemaro/ccm01106.htm
http://djazair-france-docs.blogspot.com/2008/03/la-colonisation-dans-le-cinma-franais.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Casablanca_(film)
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_d'Alger
http://www.erudit.org/culture/spirale1048177/spirale1061713/16749ac.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Indig%C3%A8nes
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58934.html
http://www.pointinfo.org/Indigenes-denonce-l-injustice-faite-aux-soldats-des-colonies-francaises_a685.html
http://djazair-france-docs.blogspot.com/2008/02/les-indignes-dans-larme-franaise.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_fran%C3%A7aise_de_la_Lib%C3%A9ration#Pertes
http://histoiregeolyceerombas.over-blog.com/article-32091843.html
http://www.agence-cinema-education.fr/indigenes-dossierpeda.pdf
http://www.lepoint.fr/culture/la-bombe-hors-la-loi-21-09-2010-1239032_3.php
http://www.cineclubdecaen.com/realisat/bouchareb/horslaloi.htm
http://www.leparisien.fr/festival-cannes/selection-officielle/hors-la-loi-de-rachid-bouchareb-07-05-2010-913144.php
http://lci.tf1.fr/culture/cinema/2010-05/ou-est-la-polemique-hors-la-loi-5860189.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hors-la-loi_(film,_2010)

Images:
Out of Africa:
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://blogs.lexpress.fr/cafe-mode/out_of_africa7-thumb-600x336.jpg&imgrefurl=http://blogs.lexpress.fr/cafe-mode/2008/05/22/les_films_bien_sapes_out_of_af/&usg=__KTnOp8lSSBEnyiFAYihrWojzb8Q=&h=336&w=600&sz=49&hl=fr&start=10&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=YoTeuyWHvTolgM:&tbnh=76&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3Dout%2Bof%2Bafrica%26um%3D1%26hl%3Dfr%26tbs%3Disch:1&ei=zgY_Tb-XGJCdOvf-2PQK
http://a21.idata.over-blog.com/625x340/2/02/16/41/Pollack/Out-of-Africa---generique.jpg

Pépé Le Moko et Casablanca:
http://movieposters.2038.net/p/Pepe-Le-Moko.jpg
http://img.photobucket.com/albums/v374/dfordoom/movies/film%20noir%20and%20crime%20movies/pepe1.jpg
http://thefedorachronicles.com/flicks/ricks_cafe/casablanca.jpg
http://lepasseurdefrontieres.files.wordpress.com/2009/08/casa-33.jpg?w=500&h=375










Louisa et Youssef E.

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