« Étroitement lié à l'immigration depuis le début des années 1930, le sport nord-africain aura permis d’écrire certaines des plus belles pages du sport tricolore mais aussi de franchir les barrières culturelles »,
http://ww2.ac-poitiers.fr/civique/spip.php?article238
http://www.elwatan.com/Le-football-au-coeur-de-l-histoire
http://leblogducorps.canalblog.com/archives/2007/11/05/index.html
http://www.revues-plurielles.org/php/index.php?nav=revue&no=20&sr=4
http://www.respectmag.fr/spip.php?article659
http://www.cairn.info/resume_p.php?ID_ARTICLE=STA_066_0179
INTRODUCTION
Un mystérieux paradoxe
De la ’’Perle noire’’ marocaine Larbi Ben Barek à Zinédine Zidane, en passant par les Algériens Mustapha Zitouni et Rachid Mekhloufi, plusieurs dizaines de Maghrébins et de Français issus de l’immigration ont "métissé" et enrichi le football français. Pays d’immigration, la France reste, pour l’histoire, une terre d’attache pour des générations entières de footballeurs. Depuis la naissance du Championnat de France professionnel en 1932, l’Hexagone a servi, avec hospitalité, de terrain de foot pour des joueurs venus de toutes les contrées du monde. En 1998, en plein mondial français, un chercheur avait dressé le tableau d’un demi-siècle de présence étrangère dans le championnat professionnel (division 1 et 2). Rien que pour les Algériens, appelés ’’Français musulmans d’Algérie’’ entre 1930 et 1962, il en a recensé 177 entre les saisons 1947-48 et 1969-70. Pour le seul exercice 1957-58, ils étaient 33 joueurs dont une majorité de pièces maîtresses. Depuis au moins six décennies, la relève a toujours été assurée. Après les Firoud, Mekhloufi, Zitouni, Zidane, la lignée continue en France avec les Benzema, Nasri Ben arfa… et les autres.
L'immigration maghrébine dans notre pays ne concerne bien entendu pas uniquement et simplement le football mais touche à toutes les branches de la société. Grands humoristes ( Gad Elmaleh, Jamel Debouzze ...) ou encore présentateurs de télévision (Arthur..), Ils ont su conquérir le public français et doter la France d'aujourd’hui, d'une incroyable variété et d'un brassage culturel important. Ce Meltin'pot est franchement remarquable dans le sport français, de l'athlétisme à la boxe , de Mustapha Essaid et Alain Mimoun à Brahim Asloum , en passant par le rugby avec l'ancien meneur et capitaine du XV de France Abdelatif Benazzi , l'entité maghrébine a su s'imposer au plus haut niveau du sport français mais également à le faire progresser en attestent les nombreuses récompenses obtenues par les équipes sportives françaises dans les grandes compétitions internationales sous l'impulsion de joueurs originaires de l'Afrique du Nord (coupe du monde 1998 , JO ...).
Malgré cela, le racisme et les discriminations perdurent, cela est principalement observable dans le football hexagonal, et entachent ce formidable élan de communication entre des populations aux cultures profondément différentes. Les sifflets intempestifs qui ont gâché les rencontres entre l'équipe de France de football et les pays du Maghreb ne sont-ils pas révélateurs d'un certain malaise au sein du peuple maghrébin ? N'a t-on pas trop fait sentir justement à ces Français, pas tout à fait Français, qu'ils ne sont que tolérés?
Nous allons donc voir en quoi les sportifs maghrébins sont une force pour le sport français, et particulièrement dans le football et l’athlétisme.
A) L'entité maghrébine a tout jamais inscrite dans l'histoire du football français
Mustapha Zitouni est un footballeur franco-algérien né le 19 octobre 1928 à Alger. Il évoluait au poste de défenseur. Il a joué à Cannes et Monaco et a été sélectionné en équipe de France. En 1958, comme Mekloufi, Brahimi ou Ben Tifour, il a rejoint l'Équipe de football du FLN représentant le FLN, mouvement luttant pour l'indépendance de l'Algérie. Ce onze de l'indépendance, véritable équipe nationale algérienne avant la lettre bien que non reconnue par les instances internationales du football, a joué de nombreux matchs amicaux.
1. La Spécificité maghrébine du football français
L'année 2008 est, en France, synonyme de plusieurs anniversaires : si l’on s’en tient à notre histoire contemporaine récente, deux événements retiennent notre attention. Le 4 mai 1958, dans le contexte tendu de la guerre d’Algérie, la naissance de la Ve République instaure alors le régime présidentiel qui régit encore aujourd’hui notre démocratie. Quelques semaines auparavant, le départ clandestin de dix des meilleurs joueurs algériens du championnat de France, en pleine guerre d’Algérie, deux jours avant le début de la Coupe du monde de football en Suède le 14 avril 1958, bouleverse le monde sportif et la France entière. Si la chute de la IVe République est belle et bien précipitée par ce qu’on appelle à l’époque les « événements d’Algérie », le départ de ces joueurs de premier rang illustre parfaitement la dimension irréversible de l’affrontement qui oppose les Algériens et la puissance coloniale : chacun doit choisir son camp. Le sport est ainsi rattrapé par la réalité de la guerre. Ce départ provoquera par la suite une véritable hémorragie des effectifs algériens du championnat de France puisqu’ils seront en définitive trente-deux joueurs à rejoindre le maquis à Tunis, auprès du GPRA1 pour participer aux tournées de l’équipe de football du FLN2. L’approche de la commémoration de cet événement sportif et politique nous a permis de nous interroger sur la présence de joueurs d’origine maghrébine dans le championnat de France et au sein de l’équipe de France tout au long du XXe siècle. Car bien évidemment, ce départ pour Tunis n’est que l’épilogue d’une période faste pour le transfert de joueurs maghrébins au sein de la métropole coloniale. L’histoire même de l’immigration post coloniale en France explique aisément pourquoi l’on retrouve jusqu’à nos jours la présence de joueurs professionnels d’origine maghrébine au plus haut niveau du football, qu’ils soient français ou étrangers.
2. Quelques figures emblématiques
Ben Barek, la Perle noire
Né à Casablanca le 15 juin 1915 (mais il n’y a pas de certitude sur sa date de naissance), Larbi Ben Barek, surnommé « la perle noire » sera le premier grand footballeur marocain. Passé par Marseille, le Stade français et l’Atletico de Madrid, il marquera son époque et reste encore aujourd’hui une référence du beau jeu.
Véritable idole de Marseille après quelques matches, il connaît sa première sélection sous le maillot de l’équipe de France (le Maroc étant alors un protectorat) le 4 décembre 1938 devant l’Italie et tout semble lui promettre un avenir étincelant. Hélas, la seconde guerre mondiale va amputer sa carrière et entre 1939 et 1945 il retourne à l’US marocaine avec qui il remporte cependant 5 titres de champion d’Afrique du Nord.
A la libération, il rejoint Paris et le Stade français ou il joue trois saisons, puis est acheté à prix d’or par l’Atletico Madrid (1948-1953) au grand désespoir des supporters parisiens à tel point qu’un journaliste aurait même écrit : "Vendez l’Arc de Triomphe ou la Tour Eiffel, mais ne vendez pas Ben Barek".
Zinedine Zidane , Le "Maestro
Carrière
Il est cité parmi les plus grands joueurs de football de tous les temps et est listé parmi les 125 meilleurs joueurs mondiaux encore vivants en 2004, dans un classement conjoint de Pelé et de la Fédération internationale de football association (FIFA). Sportif préféré des Français en 2006, il fut classé à trois reprises meilleur joueur mondial de l'année par la FIFA en 1998, 2000 et 2003 et ballon d'or en 1998. Il fut par deux fois classé second meilleur joueur français de tous les temps par France Football.
Œuvres caritatives
Il est le parrain de l’Association européenne contre les leucodystrophies (ELA). Depuis 2001, il est aussi Ambassadeur de Bonne Volonté du Programme des Nations unies pour le développement aux côtés de Ronaldo avec qui il organise depuis 2003 : le Match contre la Pauvreté, un match de football qui réunit les plus grands noms du football et dont les fonds récoltés financent des projets de lutte contre la pauvreté à travers le monde.
Zidane a longtemps côtoyé l'abbé Pierre dans les palmarès des Français les plus appréciés, ils s'étaient également rencontrés. Depuis Vannes, Zinedine Zidane a tenu à rendre un hommage appuyé à l'Abbé Pierre lors de son décès
La formidable génération 87
La nouvelle vague qui va s'abattre sur le football français et mondial. Trois joueurs originaires du Maghreb
( Algérie: Samir Nasri a droite sur l'image, Karim Benzema à gauche et enfin Hatem Ben Arfa, au centre, dont les racines se trouvent en Tunisie).
3. La question du « choix de la nationalité sportive »
Il n'y a pas de sans papiers dans le football, juste des gens qui ont des origines différentes. Mais top ou tard vient le choix douloureux de la nationalité pour laquelle ils seront prêts à se battre et à élever au plus haut les couleurs de leurs équipes.
Pourquoi et comment?
Ce phénomène est très répandu en Europe principalement, où l'Histoire a fait que les pays européens ont "colonisé" le monde et l'immigration vers l'El Dorado s'est répandu au XXème siècle. L'arrivée d'immigrants venant d'Afrique en France a radicalement changé la face de la France. Beaucoup de joueurs de l'Equipe de France sont des descendants d'immigrés, c'est vrai. Mais cela a eu pour but, en 1998, d'améliorer l'équipe, de la rendre plus forte et c'est la principale raison du lobbying des Fédérations à ce sujet. Qu'aurait fait la France sans Zidane, Djorkaeff, Desailly et à un moindre degré Vieira (qui n'a pas beaucoup joué en 1998) si ceux ci avaient choisi de jouer respectivement l'Algérie, l'Arménie, le Ghana et le Sénégal?
Approfondissement
Bien sûr, il y a les joueurs qui obtiennent un passeport pour laisser place à un autre joueur extra communautaire (c'est à dire qui n'appartient pas à un pays de l'Union européenne) comme Juninho qui a un passeport français, ou Roberto Carlos qui a un passeport Espagnol, ou encore de Willy Sagnol qui, fou amoureux de l'Allemagne, a la nationalité allemande. Mais nous préférons pas en parler longuement dans cet exposé, tout comme du cas Gonzalo Higuain, né de mère argentine et de père français qui a choisi la nationalité argentine.
Pression de Fédérations ou choix du cœur?
Les Fédérations pressent elles les joueurs à choisir telle ou telle nationalité? On pourrait penser que c'est le cas avec l'exemple Qatari qui avait sondé plusieurs joueurs dans différents Championnats d'Europe, même la France! Le fait d'opter pour une nationalité qui n'est pas celle dont on est originaire peut des fois vous amenez à faire des choix étranges mais on se doute de l'appui des Fédérations qui donnent leur aval pour récupérer un joueur talentueux capable d'amener un plus à l'équipe.
Ce choix, certains joueurs l'ont fait et, en France, on regrette maintenant, au vu de leur statut qu'ils l'aient fait. Par exemple, citons Didier Drogba, Français d'origine ivoirienne et Frédéric Kanouté, Français d'origine Malienne. Mais, la France a réussi à garder Benzema, chiper Ben Arfa à la Tunisie alors que Roger Lemerre lui avait fait les yeux doux pour rejoindre les Aigles de Carthage.
Mais Kanouté et Drogba avaient ils opté pour leurs sélections respectives par choix de cœur ou par désespoir de cause, la concurrence en attaque en Equipe de France étant trop dure?
Il est certain que la double nationalité a permis à des nombreux joueurs de s'exprimer sur le plan International. On a beaucoup parlé du cas Ben Arfa lors du match amical entre la France et la Tunisie, le marseillais se faisant siffler à chacune de ses interventions, parce qu'il n'avait pas opté pour le pays de ses parents mais on n'a pas parlé de Chouki Ben Saada qui était dans le même cas de figure que Ben Arfa. Et en plus, si les supporters français l'avaient sifflé, ils auraient été tout de suite taxée de racistes. Néanmoins, le fait d'avoir la double nationalité lui a permis de découvrir le niveau international, niveau qu'il n'aurait peut être jamais découvert s'il avait décidé de jouer pour la France.
Choix Politique?
Il y a le choix de sa sélection un aspect politique. Mais aussi de la part des sélectionneurs. Mais, en des temps plus anciens, je pense à l'ancien Marseillais Lamine Sakho, qui avait accepté de jouer pour les Espoirs français fermant la porte à la sélection sénégalaise de Bruno Metsu, la réglementation faisant que si l'on jouait pour une sélection Espoir, on ne pouvait pas jouer pour une autre sélection. Mais après la nouvelle réglementation, Sakho s'est rattrapé et a choisi la nationalité sénégalaise.
Le dernier exemple est Bafétimbi Gomis, qui n'avait jamais joué avec les sélections de jeunes françaises et qui a été appelé par Raymond Domenech. Ceci a provoqué l'ire de Lamine N'Diaye. Pourquoi? Cette sélection n'avait selon lui que pour but de l'empêcher de jouer pour les Lions de la Téranga. A mon sens, je ne vois pas comment Gomis pourrait en ce moment récupérer une place en Equipe de France. Ce qui m'amène à penser comme Lamine N'Diaye, mais il se pourrait que dans quelques années, le stéphanois soit l'un des meilleurs joueurs du monde, au vu de son potentiel. La question pour l'instant est : fallait il donner raison à Domenech ou N'Dyaie? Seul l'avenir nous le dira...nous pouvons également citer l'exemple du franco-marocain de Lille Adil Rami, appelé qu'à seulement une reprise avec l'équipe de France et a ainsi mis fin a tous les espoirs du peuple marocain quant à sa signature en équipe nationale. Cela soulève beaucoup de problèmes et d'interrogations!
Le phénomène de transfert entre les nations est encore nouveau et nul doute qu'avec la pression des médias, des joueurs voulant se faire une place dans une sélection, il risque de s'amplifier et de devenir aussi important et médiatique que les transferts entre clubs dans les prochaines années!
Sens inverse
Nombre de sportifs d’origine marocaine ont choisi la bannière rouge et vert, alors qu’ils auraient pu faire carrière sous d’autres cieux. C’est notamment le cas de Youssef Hadji et Marouane Chamakh, ou encore Michael Chrétien Bassir, qui ont choisi le maillot des Lions de l’Atlas. “J’ai encore de la famille au Maroc. J’ai grandi dans une banlieue avec beaucoup de Maghrébins, qui suivaient et supportaient les sélections de leurs pays d’origine. J’avoue que cela m’a énormément influencé, confiait-il à TelQuel. Sur le plan sportif, j’étais convaincu que j’avais plus à apporter à la sélection marocaine qu’à l’équipe de France”, confie Bassir. Alors que son cœur balançait entre le Maroc et la France, Mustapha Hadji, ballon d’Or africain en 1998, a tourné le dos aux tricolores juste avant le dernier match qualificatif pour la Coupe du Monde 94. Bien lui en avait pris : alors que la France n’a pas participé à la phase finale de la compétition, les Lions de l’Atlas y ont réussi un parcours remarqué
B) Un Athlétisme français à la saveur maghrébine
L'équipe de France est un exemple de mixité aux couleurs et aux saveurs de la france. Nous pouvons utiliser la belle image employée par Haidy Aron aux championnats du monde de 2003 pour qualifier cette formation : "Dans cette équipe de France, comme dans un bon plat, on n'a incorporé que des bonnes choses: des talents différents, des physiques de tous genres, des origines de tous bords, des cultures du monde entier. A l'arrivée avec du cœur on agite et nous obtenons une équipe de France ratatouille".
Fatima hajjami, marathonienne (équipe de France).
Les cinq poids- plumes de l'équipe de France, les marathoniennes, sont inséparables. Rakya quetier-maraoui, Fatima Yvelain et Fatima Hajjami sont nées au Maroc. Naturalisées, elles sont aujourd'hui en équipe de France aux cotés de Hafida Gadi-Richard et Zahi Dahmani, nées en France, respectivement d'origine marocaine et algérienne.
Et c'est Fatima Hajjami, 37 ans et désignée comme "porte-parole" qui résume: " Cette équipe de France représente l'union qui fait la force !" Cela est non sans rappeler cette France de football "Black-Blanc-Beur" victorieuse de la coupe du monde 1998 aux dépens de l'impressionnante armada brésilienne avec pour fer de lance l'intenable Ronaldo, qu'elle organisa en ses terres.
Pour le directeur technique national, cette équipe est tout simplement à l'image d'un pays : "Cette équipe de France, c'est l'équipe de la France, une équipe d'accueil et d'intégration. Tout simplement, c'est une réussite à l'image de la France d'aujourd'hui.
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Mehdi Baala, athlète français originaire d'Algérie.
Courte biographie
D'origine algérienne par son père, Mehdi Baala est un spécialiste des épreuves de demi-fond. C'est lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000, où il décroche la quatrième place sur 1.500 mètres, qu'il se fait connaître du grand public. En 2002, aux Championnats d'Europe d'athlétisme de Munich, il remporte son premier titre. L'année suivante, pour les Championnats du monde, il n'a pas à rougir de sa performance puisqu'il suit Hicham El Guerrouj, même s'il n'arrive pas à le dépasser. En 2005, il craque en demi-finale du 1.500 mètres et finit sixième au 800 mètres. En 2006, il semble libéré des pressions et décroche un second titre européen à Göteborg. En 2007, il participe aux Championnats du monde d'athlétisme sous les couleurs de la France . Il représente véritablement un modèle d'intégration à l'image de ses prédécesseurs dont le renommé Alain Mimoun et a prouvé à tout le monde que les barrières culturelles ne sont en aucun point infranchissables.
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Pourquoi ne peut pas conclure avec cette belle pensée du bordelais Frédéric Kantz: "En fait pourquoi revendiquer le coté multicolore et multiculturelle de l'équipe de France? Moi je peux presque dire que je ne le remarque pas. Je le vis naturellement, pleinement et simplement."
C) La réussite maghrébine dans le reste du sport français
1. La réussite d'un sportif mais aussi d'un homme : Abdelatif Benazzi
Soixante-huit sélections entre 1990 et 2001, capitaine du Quinze de France, vainqueur du Grand Chelem 1997 dans le Tournoi des Cinq Nations, ce géant a disputé trois vision ocuménique de la religion et, au-delà, sa quête de spiritualité. Officier de la Légion d'honneur, membre du Haut Conseil à l'Intégration, il se bat aujourd'hui pour préparer, dans le cadre de son association Noor, l'avenir de milliers de jeunes défavorisés du continent africain. Cet ouvrage est préfacé par Nelson Mandela, ce qui en dit long sur l'estime dont jouit Abdelatif Benazzi et permet d'appréhender toute la dimension de ce sportif profondément humaniste. Coupes du monde en 1991, 1995 et 1999, et a participé aux exploits des Tricolores en Nouvelle-Zélande et en Afrique du Sud. À travers la pratique de ce sport, il fait l'apprentissage de la vie d'homme et découvre l'échange et le partage, le succès, la reconnaissance, mais aussi la douleur et les blessures. Car Abdelatif Benazzi n'a pas seulement joué au rugby : il a connu l'exil, lutté contre le racisme, avant de réussir à s'intégrer au sein de la société française et du monde anglo-saxon. Dans Une vie à l'essai, ce musulman pratiquant nous parle d'islam et de laïcité, des droits et des devoirs du citoyen, ainsi que de la place de la femme dans la société. Il nous fait découvrir à sa façon le Coran, nous invite à partager une
2. Un boxeur luttant contre les discriminations et l'intolérance
Brahim Asloum
Malgré son incroyable attachement pour la France, le pays qui l'a accueilli chaleureusement, ce grand sportif n'en a pas oublié pour autant ses origines Khabyles (Algérie.
Il obtient la médaille d'or (catégorie mi-mouches) en battant en finale l'espagnol Rafael Lozano aux Jeux olympiques de Sydney en 2000. C'est la première médaille d'or française en boxe anglaise depuis les JO de Berlin en 1936 avec les titres de Roger Michelot en mi-lourds et de Jean Despeaux en moyens.
Conclusion
Depuis Larbi Ben Barek dans les années 30 les sportifs d’origines maghrébins ont apportés beaucoup au sport français notamment en matière de titres sportifs et ceux dans de nombreux et très différents sports de la boxe au football. Ils ont donc fait également beaucoup pour l’image de la France, pas seulement sportive, dans monde puisque les titres sportifs jouent pour une partie non négligeable sur la notoriété d’un pays.
Mais cette immigration sportive s’arrêtera peut être un jour lorsque le sport, dans les pays maghrébins, sera mieux valorisé notamment sur le plan financier et celui des infrastructures, la France y perdra alors certainement en notoriété.
La future cité des sports de Tunis
Travail intéressant mais manquant parfois un peu de cohérence et de logique. Bref, cela est parfois un peu décousu et ressemble parfois à un patchwork pas toujours maîtrisé...
RépondreSupprimerSur la forme, vous n'avez pas toujours tenu compte des conseils ce qui a compliqué la mise en ligne.
c'est trop nul comme analyse au regard de tous ces branle paniers qui parasitent une image que vous seuls tentez de rendre positive
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