يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

mardi 19 mai 2009

Les Pieds Noirs pendant la guerre d'Algérie (1954-1962)

A l’origine, l’appellation « Pied-noir » est donnée aux français d’origine européenne, habitant dans les départements français d’Algérie, de 1830 à 1962. Ils étaient officiellement nommés « Français d’Algérie ».

Par extension, cette appellation de « Pied-noir » fut aussi donnée aux Juifs Séfarades, arrivés en Algérie bien avant la conquête française de 1830. Cette population européenne ou juive représente au milieu du XXème siècle, un peu plus de 10% de la population totale algérienne. C’est une communauté soudée, mais repliée sur elle-même et méfiante, que cela soit à l’égard des musulmans ou des français de la métropole.

Même si une minorité de grands propriétaires Pieds-Noirs domine la vie publique, la plupart des Pieds-Noirs vit modestement, comparé au niveau de vie en métropole. Cependant, l’influence qu’ont ces grands propriétaires en Algérie est d’un grand secours aux petits colons lorsque des projets de réformes font surface, afin de les enterrer.

Les origines de l’appellation « Pied-noir » sont assez troubles, et ce surnom semble n’être parvenu en Afrique du Nord qu’après 1954.

En 1947, la IVème république accorde à l’Algérie, le statut plus décent de « Groupe de départements dotés de la personnalité civile, de l’autonomie financière et d’une organisation particulière ».

Les grands propriétaires Pieds-Noirs insistent auprès du gouvernement français afin d’instituer une Assemblée algérienne. Cependant, le travail de cette toute nouvelle assemblée est compromis dès le départ, avec le trucage du scrutin. Cela est une des injustices qui font germer le conflit futur.

La défaite française en Indochine encourage les indépendantistes algériens à former au printemps 1954 un Comité Révolutionnaire d’Union et d’Action, le CRUA.

Le premier novembre 1954 est déclenchée l’insurrection : une trentaine d’attentats plus ou moins ordonnés ont lieu en ce jour de Toussaint Rouge.



Pour la France des années 1950, la perte éventuelle de l’Algérie serait une atteinte à son rang de grande puissance, symbolisée par son nombre de colonies dans le monde depuis la fin du XIXème siècle. L’Algérie présente, de plus, de nombreux avantages : elle est au cœur du Maghreb, entre l’Afrique Noire et le Proche-Orient, et possède des gisements de pétrole et de gaz.


Du coté algérien, la confiance diminue : les promesses françaises ne sont pas toujours tenues, comme par exemple le projet Blum-Violette de 1937, étendant le droit de vote à une minorité de musulmans.

Voyons maintenant comment cette guerre a éclaté, comment elle a été vécue par la population Pied Noire et comment ceux-ci ont agi.

Nous allons aussi essayer de comprendre leur opinion, leur point de vue sur cette guerre.

Tout au long de cet article, intéressons-nous aussi à l’évolution du point de vue des Pieds-Noirs sur le General De Gaulle, président de la France entre 1959 et 1969.
Le Général De Gaulle...



I. Les années 1950 : le déclanchement d’un conflit colonial
L’Algérie plonge dans la violence à partir du Premier Novembre 1954, lors de la Toussaint Rouge. Les indépendantistes algériens, avec en tête le tout jeune FLN (Front de Libération Nationale), décident d’entamer une lutte armée contre l’occupant français. Des attentats ont lieu un peu partout sur le territoire algérien : des récoltes sont incendiées, des gendarmeries sont bombardées... On dénombre 7 victimes.


Jacques Soustelle...
Le 25 Janvier 1955, Jacques Soustelle est nommé au gouvernement général d’Algérie. Très bien accueilli tout d’abord par les européens, il se dévoile rapidement contre les riches colons et les indépendantistes musulmans, et désire que tous les habitants des trois départements accèdent à la nationalité française.
Cependant, en Août de la même année, des attentats dans la région de Constantine enfoncent l’Algérie dans un véritable chaos : plusieurs centaines de Pieds-Noirs sont massacrés par le FLN. En France, les images de ces terribles épisodes sont censurées et n’ont que peu de retentissement : on parle seulement d’ « évènements » pour qualifier ce conflit qui va évoluer en guerre de décolonisation qui durera huit années.



Le Général Salan...

Suite à ces massacres, le poids du commandement militaire ne cesse de croître, et certains officiers chevronnés deviennent populaire parmi les Pieds-Noirs, comme le Général Salan, ou le Général Massu. Certains jeunes officiers s’engagent totalement dans la cause de l’Algérie française.

Le Général Massu...

Le 13 Mai 1958, Alger se révolte. Les algérois d’origine européenne font appel au Général De Gaulle, en qui ils ont confiance, pour maintenir la souveraineté de la France sur l’Algérie. Le général est ainsi ramené au pouvoir, grâce à ses fidèles, alliés aux partisans d’une Algérie française. En effet, ces derniers s’inquiétaient du renoncement à cet objectif des dirigeants de la IVème république.

Les gaullistes encouragent les Pieds-Noirs à s’insurger, et laissent penser que le Général est le mieux placé pour maintenir les trois départements au sein de la République Française. Cependant, personne ne connaît vraiment la conviction intime du Président De Gaulle. Dans le passé, il s’est, certes, montré favorable à la colonisation, mais il est toutefois conscient des nouvelles réalités qui rendent impossibles « l’intégration de l’ensemble des musulmans algériens dans la communauté nationale et leur maintien dans un statut d’infériorité ». Le 6 juin 1958, lors du discours du Général De Gaulle à Mostaganem, l’émotion et l’enthousiasme des Pieds-Noirs sont à leur comble, en particulier quand ils entendent le général crier « Vive Mostaganem ! Vive l’Algérie Française ! Vive la République ! Vive la France ! ». Mais dès l’automne, le doute s’installe...

Le Général De Gaulle, à Mostaganem, à la fin du Discours...

La rupture entre l’opinion nationale française et les Pieds-Noirs est quelque peu masquée par la politique menée par le Général de Gaulle dans ses premiers temps.

En 1958, le gouvernement français élabore un programme économique visant à la valorisation de l’ensemble des ressources de l’Algérie : le Plan de développement économique et social en Algérie ou Plan de Constantine (Ce plan était aussi destiné à l’affaiblissement du FLN).

Le 19 septembre 1958, le FLN constitue un Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), afin d’offrir aux autorités françaises un interlocuteur jugé compétent, et le 23 octobre de la même année, le Général De Gaulle propose au FLN une « paix des braves ».
L’avènement de la Vème république en France et la décolonisation de la Guinée ne rassurèrent pas la population Pied-noire sur l’avenir de l’Algérie. La déclaration télévisée du président de la république française le 16 septembre 1959 eu un grand retentissement, que cela soit en métropole ou en Algérie – mais pas de la même façon, bien sur ! – puisque le Général De Gaulle évoqua le « droit des algériens à l’autodétermination » et proposa 3 solutions : sécession, francisation ou association. C’est la première fois que l’indépendance peut être véritablement envisagée mais néanmoins, l’autodétermination est improbable sans la pacification de l’Algérie.

Beaucoup de Pieds-Noirs se sentirent trahis par Charles de Gaulle, qui avait tout d’abord déclaré soutenir l’Algérie, comme par exemple dans le discours de Mostaganem, et qui ensuite approuva le principe du droit à l’autodétermination du peuple algérien.


II. 1960-1961 : l’espoir et l’effort des Pieds-Noirs pour une Algérie Française
Qu’une solution autre que Française soit envisagée au conflit qui dure depuis près de 5 ans est jugée inacceptable par la population française d’Algérie et par beaucoup de militaires.

Les rancunes accumulées contre Charles De Gaulle éclatent au grand jour au début de l’année 1960.

Le 18 Janvier, le général Massu critique ouvertement la politique de De Gaulle en Algérie dans un journal allemand. Le Général décide donc de le limoger le 23 janvier. Les Pieds-Noirs qui estimaient beaucoup ce général Massu sont dépités.

Des membres activistes, partisans de l’Algérie Française, tels que Joseph Ortiz, Jean-Jacques Susini ou Pierre Lagaillarde décident de préparer un nouveau mouvement insurrectionnel. Ces militants Pieds-Noirs appellent à une grève générale le 24 janvier. Des barricades commencent à s’élever dans les principales artères conduisant au centre de la ville, le but étant d’empêcher l’intervention de l’armée. La révolte est loin d’être aussi spontanée que ses chefs veulent le faire penser. On peut constater l’implantation méthodique des barricades et l’abondance de vivres permettant de tenir en cas de siège par l’armée. Tous portent des armes volées pour la plupart dans les dépôts de l’armée. Les révoltés misent d’ailleurs sur la passivité de l’armée. Certains espérent même qu’elle se mêlera à eux, obligeant De Gaulle à renoncer aux promesses faites aux musulmans et à opter pour une Algérie Française. La manifestation débute à Alger le 24 Janvier, mais l’armée ne s’associe pas à eux. Vers 18 heures, les gendarmes reçoivent l’ordre de faire évacuer les manifestants. Un coup de feu est tiré et s’en suit une longue fusillade. Il en résulte un lourd bilan : 14 gendarmes et 6 manifestants tués, et environ 150 blessés. Le lendemain, les généraux présents en Algérie savent qu’une partie importante de leurs subordonnés sont favorables aux insurgés et ils ne peuvent donner l’ordre de tirer pour dissiper la manifestation. Le colonel Antoine Argoud annonce que « si De Gaulle ne veut pas renoncer à l’autodétermination, les colonels se chargeront de l’y contraindre ». Le 29 janvier, le président De Gaulle exige dans un discours que l’armée ne se joigne pas aux insurgés. La plupart abandonnent peu à peu leurs barricades le lendemain ; seuls les plus extrémistes poursuivent le mouvement. Toutefois, des négociations sont menées pendant toute la journée du 31 janvier pour obtenir la reddition des insurgés. Pierre Lagaillarde se rend le lundi mais Joseph Ortiz réussit à s’échapper. Cette Semaine des Barricades menée du 24 janvier au 1er février 1960 marque un nouveau coup d’éclat des partisans de l’Algérie Française. Elle est de plus le symbole de la fracture entre les français de métropole, las de cette guerre, qui soutiennent la proposition d’autodétermination, avec les français d’Algérie qui se sentent trahis et abandonnés.


Photographie prise pendant la Semaine des Baricades...
Le 5 février 1960, Jacques Soustelle se considérant lui aussi trahi quitte le gouvernement d’Algérie.

Début Mars 1960, au cours d’une « tournée des popotes » auprès de militaires en Algérie, le général De Gaulle fait un pas de plus vers la décolonisation. Il annonce alors une « Algérie algérienne liée à la France ».

Pendant ce temps, les colonies d’Afrique Noire telles que le Cameroun ou le Togo se voient accorder leur indépendance.

Le 4 novembre, il évoque une « République Algérienne ». Peut-être veut-il préparer l’opinion française et algérienne à une éventuelle indépendance des trois départements algériens ?

Les combats entres les militaires français et les indépendantistes français ne s’interrompent pas pour autant.

Le 8 Janvier 1961, le principe d’autodétermination des Algériens est approuvé par référendum par le peuple français avec 75,25% de Oui en métropole et 69,09% de Oui en Algérie, où les musulmans ont voté aux cotés des colons.

Le général De Gaulle parle désormais de l’Algérie comme un Etat Souverain dans une conférence de presse le 11 avril 1961. L’opinion publique en métropole a hâte d’en finir avec cette guerre où de nombreux jeunes gens ont perdu leur vie.

Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, quatre généraux français (Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller) tentent de soulever les militaires en Algérie et les Pieds-Noirs : un effort désespéré pour maintenir l’Algérie dans la République Française. Cet épisode, nommé le Putsch d’Alger, va échouer en quatre jours.

Une de La Croix, au lendemain du Putsch d'Alger...


III. 1962 : l’Indépendance de l’Algérie ou l’année noire des Pieds-Noirs
Les négociations concernant le règlement du conflit franco-algérien aboutissent à la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962. Ils reconnaissent la souveraineté de l’Etat Algérien, Sahara y compris, et adoptent le principe d’une coopération financière avec l’intégration à la zone Franc, d’une coopération culturelle et technique avec la mise en valeur des hydrocarbures – une partie des accords ne sera pas appliquée suite aux orientations prises par le gouvernement algérien après l’indépendance.

Ces accords mettent fin à huit ans de guerre et à plus d’un siècle de présence française en Algérie.

Le cessez-le-feu est programmé pour le lendemain à midi, et la France s’engage à évacuer progressivement ses troupes et à maintenir son aide économique pendant trois ans.

Cependant, malgré la signature de ces accords, la guerre va continuer à faire rage...

Une de l'Écho d'Oran, avec un portrait du Général Salan...

Le général Salan, chef de l’OAS, organisation armée secrète (organisation politico-militaire clandestine regroupant les partisans du maintien de l’ « Algérie Française » par le biais de la lutte armée) avait pour objectif de contrer la mise en œuvre des accords d’Evian, en provoquant le soulèvement des français d’Algérie, des unités de l’armée favorables à l’Algérie Française et des Harkis, soldats musulmans engagés aux côtés de l’armée française.




Affiche de propagande de l'OAS...


Le 22 mars, dans le quartier de Bab El-Oued, six jeunes appelés, qui refusaient de donner leurs armes, sont abattus froidement par l’OAS.


Reportage sur la fusillade de la rue d'Isly, diffusé sur France 3 en 2002, lors du journal télévisé,


Le 23 Mars, ce quartier de Bab El-Oued est contrôlé par l’OAS et se trouve isolé du reste d’Alger par les forces de l’ordre et par l’armée. Pour tenter de rompre l’encerclement, l’OAS lance un appel à la grève générale le 26 mars 1962 et organise une manifestation pacifique devant se rendre dans ce quartier, en passant devant la poste de la rue d’Isly. L’armée reçoit l’ordre de ne pas céder à l’émeute, et donc d’ouvrir le feu si les manifestants insistent devant le barrage de la rue d’Isly. Les manifestant se rassemblent et forcent un premier barrage tenu par des tirailleurs, mais peu après, des coups de feu éclatent. Des pieds-noirs s’époumonent à crier "halte au feu", mais les rafales durent plus d’un quart d’heure. Le bilan officiel est de 46 morts et 150 blessés, mais beaucoup de blessés succombèrent à l’hôpital. Stupéfaits, les européens rendent les musulmans responsables de la tuerie : ce sont, selon eux, des provocateurs du FLN qui l’ont organisée. En représailles, 10 musulmans furent assassinés à Belcourt.






Cette fusillade marque la fin des espérances européennes dans l’OAS, et le début de l’exode massif des européens d’Algérie. Selon certaines associations Pieds-Noires, ce drame aurait été minimisé voire oublié par la France.




Les accords de cessez-le-feu signés le 18 mars entre la France et le gouvernement provisoire algérien sont ratifiés par référendum par le peuple français à 90,7% de « oui ». Les algériens quant à eux doivent se prononcer pour l’indépendance de leur pays le 1er juillet 1962 et la proclamation officielle de celle-ci est fixée au 3 juillet 1962.


Toutefois, les combats et massacres, dont les principales victimes sont les Pieds-Noirs et les Harkis, vont continuer jusqu’à cette date avec encore plus de violence.




Le 5 juillet 1962, au lendemain de l’indépendance officielle de l’Algérie a lieu le Massacre d’Oran. Des centaines de milliers d’algériens sont dans les rues quand des coups de feu éclatent. C’est alors que commence une traque des Européens, et les français, affolés se réfugient où ils peuvent ou s’enfuient vers une base militaire tenue par l’armée française. Cependant, les troupes françaises ne bougent pas : le ministère des Armées leur interdit de sortir de leur cantonnement. Le bilan est lourd : 95 personnes dont 20 européens tués, dont 13 à coup de couteau, et on compte 161 blessés graves. Des scènes de torture, de pillage et d’enlèvements sont racontées.


[Précision (janvier 2010) : Cette affiche a en fait été réalisée par Vichy après l'attaque anglaise contre la flotte française à Mers-el Kébir]




L’Algérie qui fut occupée par la France depuis 1830, devient dans les années 1950-1960 le théâtre de la plus douloureuse décolonisation que la France ait connue, suite à des maladresses gouvernementales, à l’égoïsme des colons européens et des brutalités des indépendantistes musulmans.

Les premiers à souffrir de cette décolonisation furent les européens eux-mêmes : les Pieds-Noirs, et cette souffrance ne s’arrêta pas en quittant le territoire algérien. Leur exode dans une France peu patriote ne fut pas des moins difficiles, la plupart des métropolitains ne connaissant pas véritablement leur histoire.

Pour finir, deux diaporamas réalisés par des amateurs présentant l'exode en chanson...



Par  des élèves de TS1
SOURCES:
Presse: Le Figaro, Historia Magasine, L'Histoire
Internet: Wikipédia, Herodote et Youtube
Reportage: "Algérie : Histoire Coloniale"

Ainsi que le témoignage d'un Pied Noir décédé début Mars 2009, à qui cet article est dédié...


23 commentaires:

  1. Un travail intéressant avec une richesse dans les documents proposés ( portrait et Une de la presse )Une introduction un peu longue mais ensuite on revient au sujet.
    Peut-être n'est-il pas utile de faire une chronologie si complexe sur les différents élèments.
    La période est correctement restituée.

    Petit complément sur le FLN et le CRUA:
    La date de 1947 est primordiale pour comprendre l'évolution des mouvements indépendantistes algériens. Le PPA de Messali Hadj se présente aux élections sous le nom de MTLD et 90% des municipalités votent MTLD mais les élections sont truquées par les F. Ainsi s'ouvre la voie des partisans de l'action révolutionnaire et armée ( les légalistes et les autres...). Cette division au sein du MTLD conduit à la création du CRUA, ils sont 22 au départs dont 6 au comité directeur. Ces 6 décident d'une date d'intervention ( dont Boudiaf - Didouche - MBen Larbi- Krim Belkacem) et ensemble ils créent le FLN.
    Enfin le poids du commandement militaire en Algérie s'est accentuée en 55 avec les mesures de G. MOLLET.
    Merci à vous pour ce travail.

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  2. Un travail approfondi et de qualité. Une bonne implication à toutes les phases du travail.
    Votre approche reste nuancée ce qui n'est pas toujours le cas sur ce sujet.
    Illustrations pertinentes et variées, sources précisées.

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  3. c est l histoire..racontee par des pieds noirs...

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  4. celui qui entre par la force..sortira par la force...la france n avait pas a occuper l algerie pour se payer une telle guerre ou on ne dit rien sur les massacres perpetres par ses soldats..c est pour cela que toutes les archives ont ete volees et stockees en france..on veut faire passer les pieds noirs pour des martyrs...qu ils se rapellent leur soutien a l algerie francaise avec l algerien sous la botte..l oas..les enfumades..le napalm..les tortures..les bombardements..tout cela pour des privileges d esclavagistes...la lecon qu ils n ont pas appris au vietnam leur a ete imprimee dans le cerveau par les algeriens qui on transporte cette guerre en france..ca on ne le dit pas..on avait pour devoir de liberer la patrie ..on l a fait..les degats importent peu..l objectif est atteint..le rste..aux oubliettes

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  5. Je signale une petite incohérence iconographique s'agissant de l'affiche "N'oubliez pas Oran" que vous avez mise en ligne juste après l'évocation du massacre d'Oran du 5 juillet 1962 : l'affiche en question ne fait nullement référence au massacre mais à un tout auter contexte ; elle date de fin 1940 mais a été réalisée par le régime de Vichy en réaction au bombardement de la flotte militaire française de la base de Mers-El-Kébir (d'où la référence à Oran) par la Royal Navy en septembre 1940.

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  6. bravo pour ce travail et merci .

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  7. Le FLN est une organisation terroriste qui a tué des musulmans et des pieds noirs dans des conditions inhumaines. Que sont devenus les disparus : hommes, femmes et enfants enlevés par le FLN ???? Que fait le gouvernement français pour retrouver ces disparus ?
    Cette organisation est responsable du délabrement economique de l'algérie d'aujourd'hui;

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    1. Bonjours le FLN veut dire Front de libération National ce ne sont pas des terroristes, ils ont voulu l'indépendance de l'Algerie désolé mais je sais pas ce que le gouvernement français fait pour retrouver ces disparus. Je vais essayer de trouver et je vous répondrez au plus vite.
      Merci!

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  8. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  9. Petit rappel, sur ce blog on fait de l'histoire, aussi maladroite soit-elle parfois (rappelons qu'il s'agit de travaux d'élèves). En tout cas merci de ne pas utiliser les commentaires comme tribune injurieuse et haineuse !

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  10. je répond a l anonyme le FLN sont des combattants grâce a eux le peuple algérien a retrouvé sa souveraineté le FLN a tué les collabos les colons et les militaires le peuple algérien était assujettis par les colons espagnole italiens maltais alsaciens suisse juifs et français. l’Algérien pour un colon était considéré comme une bête pas plus que ça alors je dis vive le FLN QUI NOUS ARRACHE A 130 ANS DE MISÈRE DE BRIMADES ET D ESCLAVAGISME

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    1. JE VOUS REMERCI POUR VOTRE TRES BONNE REPONSE


      VOTRE FRERE ALGERIEN

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  11. pour les juifs d’Algerie les arabes s'entendaient bien avec eux et je rend un vibrant hommage a ceux qui ont soutenu la cause algérienne il y en a beaucoup

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    1. Une infime partie des juifs comme chez tous les pieds-noirs était favorable à l'indépendance.
      La grande majorité des juifs étaient partisans de l'Algerie francaise

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  12. Le document, est un bel exercice. Il est bien fait et relativement honnête (le mot colon pour des personnes qui sont nés en Algérie et dont les parents et grands parents sont nés en Algérie est inapproprié c'est un peu comme si l'on disait immigré parce qu'enfant d'immigré, futur parent d'immigré et immigré à tout jamais à quelqu'un né en France et français par le droit du sol!!!!


    Pour répondre à certain commentaires
    La propagande fait bien les choses mais il y a aussi l'Histoire, la vraie et il y avait, pour les 2 composantes d'un peuple en devenir, la possibilité de construire un destin commun. l'incurie et l'inaptitude des politiques successives choisies par ces hommes politiques (et même pas par les français, abusés comme les autres) et subies par toute la population d'Algérie (Pied-Noirs compris) en ont décidé autrement. Les Peuples sont toujours les victimes.
    C'est la terre qui nous façonne, elle ne nous appartient pas; c'est nous qui lui appartenons.
    Les Pieds-Noirs aussi étaient nés en Algérie!
    ...........................................
    Citations:
    "Les religions, les cultures juive et chrétienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes. Avec les Pieds-Noirs et le dynamisme - je dis bien les Pieds-Noirs et non les Français - l’Algérie serait aujourd’hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. Il y a eu envers les Pieds-Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens.Propos de Hocine Aït Ahmed, ancien chef historique du FLN, en juin 2005, Revue Ensemble, n°248

    Le Figaro : Avez-vous la nostalgie de la présence française ?
    Boualem Sansal : Comme 80% des Algériens. Ce qui ne veut pas dire que nous sommes nostalgiques de la colonisation. Mais au temps de la présence française, l'Algérie était un beau pays, bien administré, plus sûr, même si de criantes inégalités existaient. Beaucoup d'Algériens regrettent le départ des pieds-noirs. S'ils étaient restés, nous aurions peut-être évité cette tragédie.

    Boualem Sansal, 1999, Paris, dans Le Figaro, 18-19 septembre 1999, p.14, paru 18 septembre 1999.

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  13. Cela devait arriver un jour car il y avait deux clans qui se regardaient en chien de faïence; j'aimerais tellement avoir la certitude qu'avec l'algérie française, mon frère serait devenu le médecin qu'il est, que ma soeur soit la cadre supérieure qu'elle est, et que je sois le professeur de langues que je suis. Je voudrais avoir la certitude que les pieds-noirs auraient voté pour le meilleur, quelle que soit son origine; j'ai peur de la réponse. Beaucoup pousseraient un cri "des arabes , mais savent-ils faire autre chose que balayer les rues, faire le ménage et à la rigueur la cuisine? A bon entendeur salut !

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  14. Ma mere ,des neveux de a grand mere avaient obtenu leur certificat d'etudes avec des instituteurs kabyles en 1939...
    Quant au FLN,le terrorisme aveugle contre toutes les confessions a devoyé sa cause...Quand des gens s'attaquent à des civils sans defense de toutes confessions,on ne peut pas parler de combattants....
    Celui qui se battait dans le djebel contre l'armee reguliere parfois certains avaient fait ensemble Cassino et etaient devenus adversaires ,on peut les appeler combattants....
    En 1932,le fondé de pouvoir de la secu à Constantine etait un kabyle,le chef de section de la secu de ma mere un pro FLN...
    Si on s'etait arrangé sans la Fance,l'Algerie serait la premiere puissance africaine....Malheureusement les extremistes de tous bords ont gagné...
    A Oran et ses environs ,il y a eu en juillet 1962 350 pieds noirs massacrés et environ 500 musulmans..
    La France ne prenait pas la peine de compter les victimes musulmanes du FLN...Voir livre de J Monneret et JJ Jordi.
    Un pied noir en exil depuis le 18 octobre 1962...Algerien,deraciné,exilé,immigré,Francais de là bas?Ou tout à la fois..
    Ma grand mere a encore son bulletin de vote de 1958,ou elle a voté pôur des deputes musulmans...
    Ma grand mere constantinoise va avoir 100 ans...Aujourd'hui,elle a fait des makrouts...
    L'article sur nous est sympa,assez loin des stereotypes...C'est la verité!!!!

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  15. Ma femme a vécu les événements d'Oran. Elle et sa famille, des ouvriers agricoles d'origine espagnole, ont rejoint le port en enjambant les victimes.
    Je pense que si l'OAS par sa politique extrémiste de la terre brûlée ne s'était mise les musulmans à dos, provoquant des représailles sanglantes, les pieds-noirs auraient pu rester, et construire avec les musulmans une Algérie telle que certains commentateurs la décrivent ci-dessus.
    D'ailleurs, pour le pouvoir français, les pieds-noirs n'étaient pas censés être rapatriés en France. Ce sont les circonstances que l'on sait qui ont provoqué cet exode, par la force des choses.
    Tout le monde y a perdu.
    Quoi qu'il en soit, l'indépendance de l'Algérie était dans le vent de l'Histoire, elle était incontournable.
    Dommage que certains hommes de grande valeur, tel Salan, héros de la guerre 39/45 et ancien d'Indochine, ne l'aient pas compris.

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    1. l'OAS n'a commencé ses exactions" que 7 ans après que le FLN ait commencé à massacrer des civils, femmes et enfants, et surtout musulmans !

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  16. L'algérie est indépendante depuis :si vous étes algérien,vivant là et avez connu la présence française,êtes vous satisfait de la suite?(question ne s'adressant pas à la nomenclatura militaire)

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  17. bonjour, je fais des recherches actuellement sur la guerre d'Algérie. J'aimerai savoir si vous avez des documents, des informations plus spécifiques sur les pieds noirs qui se sont installés en France avant que la guerre n'éclate (après de premiers événements) et plus précisément sur des jeunes pieds noirs en âge de faire l'armée, de jeune appelés qui sont repartis en Algérie pour la guerre. Avez vous des témoignages ? merci

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  18. Un souvenir d'enfance d'un pied noir
    https://www.youtube.com/watch?v=gqQ--b5rxos

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  19. Voilà,j'ai à présent 80 ans et j'ai été arreté par les algeriens le 5 Juillet 1962 ,j'avais alors 23 ans et j'allais rejoindre ma fiancée dans un autre quartier d'Oran.Je ne sais pas qui je dois remercier d'ètre sorti vivant après avoir été durant environ 5 heures, interrogé et battu par les forces algériennes du moment.je veux simplement dire que mes parents vivaient qu'avec le salaire de mon père et prenaient la nourriture à crédit chez l'épicier,nous vivions à 5,trois enfants dans un f2 sans salle de bains.Nous avons travaillé et participé à la construction de l'algérie et nous ne méritions pas d'ètre rejetés comme des malpropres.Je pense encore et toujours à mon pays natal et à tout ce que nous avons du quitter et abandonner.Ceci dit,je confirme que les algériens de l'époque étaient des assassins.(j'ai fait 28 mois service militaire là-bas.)

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