يد واحده ما تصفق

Yedd ouahda ma tsafek
Une main toute seule ne peut pas applaudir

mardi 12 mai 2009

Le porteur de cartable

Le porteur de cartable, d’Akli Tadjer





__Nous avons décidé d’étudier le roman Le porteur de cartable, d’Akli Tadjer, écrivain français d’origine algérienne, qui publia ce livre en 2002. L’histoire se déroule en France en 1962, alors que la guerre d’Algérie fait rage. Après un bref résumé du livre ainsi qu’une biographie de l’auteur, nous tenterons d’expliquer le contexte politique en Algérie ainsi qu’en France pendant la guerre pour l’indépendance, pour mieux comprendre le récit.



____I. Le roman : l’histoire et son auteur




________1) Le résumé du livre




______________________Paris, entre mars et juillet 1962. La guerre d'Algérie semble dans ses derniers soubresauts et des accords de paix entre la France et l'Algérie sont en voie d'être signés. Un père de famille partisan du FLN, Ali Boulawane, est chargé de percevoir clandestinement l'«impôt révolutionnaire» auquel est astreinte la communauté musulmane de son quartier. Son fils Omar, du haut de ses 10 ans, participe à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, un pays qu’il n’a jamais vu mais pour lequel il est prêt à tout. Sa mission à la sortie de l'école est de faire la collecte auprès des militants du réseau Turbigo et de transporter les sommes récoltées dans son cartable. Il devient alors le porteur de cartable. Yéma, sa mère, rêve de s'installer dans l'appartement voisin, un trois pièces bientôt libre, qui remplacerait avantageusement le studio exigu où sa petite famille se morfond. Cependant, l'appartement est loué aux Sanchez, une famille pieds-noirs ayant fui l'Algérie. Le couple a un garçon de l'âge d'Omar, Raphaël. Contraints de quitter leur terre natale pour échapper aux menaces de mort du FLN, ceux-ci vivent très douloureusement cet exil forcé. Au départ, Omar fit preuve de mépris et d’animosité envers son voisin de palier. C'est la guerre à la récré, dans la rue, dans l'immeuble. Mais le monde des enfants n'est pas celui des adultes. Tout ce qui devait les séparer finit par les réunir. Voilà qu’Omar, le petit parisien, lui révèle la France et donne à cet étranger, venu d'Alger, des leçons d'intégration. Raphaël, de son côté, fait découvrir au « p'tit fellouze » l'Algérie dont celui-ci ne connaît rien. Ils finissent par se lier d’amitié, et aiment à parler de cette Algérie, de leurs souvenirs ou de leurs rêves. Mme Sanchez ne se remet pas de son départ d'Algérie et tombe en dépression. Omar lui, continue de se rendre aux réunions du FLN avec son père, lequel est exclu du mouvement par leur chef de réseau parce qu'il a pris dans la rue un tract OAS pour s'éviter des ennuis. Le référendum sur l'avenir de l'Algérie est plébiscité par une très grande majorité de Français, mais l'OAS ne baisse pas les bras et les attentats se multiplient. Ainsi, malgré la violence, les Boulawane et les Sanchez se serrent les coudes.




________2) L’auteur : Akli Tadjer


__Akli Tadjer, fils d’immigré, a vécu son adolescence à Gentilly au milieu de la banlieue et des cités HLM. Passionné de littérature, il aimait la lecture brutale de Blek le Rock, de Zembla ou d’Akim, qui le bouleversait. Un jour, son ami André Robinson lui conseilla de lire Louis Ferdinand Céline. C’est ainsi que naquit son amour pour l’écriture. Ses seules compétences étant la mobylette et l'écriture, il fut donc engagé dans un journal hippique non pas comme chroniqueur mais comme coursier. Jusqu’au jour ou un rédacteur en chef le repéra et décida de l’inscrire dans l’école de journalisme de la rue du Louvre à Paris. En 1985, Akli Tadjer parti en voyage en Algérie. Cet exil l’inspira et son premier roman fut publié la même année puis, par la suite, fut adapté à la télévision. Ainsi il devient scénariste, métier qu'il exercera pendant des années avant de sortir un nouveau roman, Courage et patience, publié chez Lattès en 2000. Le porteur de cartable, suivit en 2002 et fut également adapté à la télévision. Alphonse vit le jour chez Lattès également, en 2005 et Akli Tadjer remporta le prix populiste 2006 pour son ouvrage Bel-Avenir. La plume de cet écrivain ne cesse de séduire le public et la critique salue unanimement chacune de ses nouveautés.



__Bibliographie :


____* 1985 : Les A.NI. du Tassili (Prix Georges Brassens 1985)
____* 2000 :
Courage et patience
____* 2002 :
Le porteur de cartable
____* 2005 :
Alphonse
____* 2006 :
Bel-Avenir (Prix populiste 2006)
____* 2008 :
Il était une fois ... peut-être pas


__Scénographie :

____* 1986 :
Le passager du Tassili

____* 1987 : Messieurs les jurés
____* 1989 :
Sixième gauche
____* 1995 :
Le ferme crocodile
____* 1999 :
Maigret et le fantôme
____* 2002 :
L'étalon (dramatique radio)




________3) Entretien avec Monsieur Tadjer


__Comme il nous a été possible de communiquer avec monsieur Tadjer à propos de son livre, nous lui avons posé quelques questions auxquelles il a gentiment accepté de répondre. Les voici :



> Pourquoi avez-vous choisi ce sujet ? Quel est le but de ce livre?
__« J'ai choisi d'écrire le Porteur de Cartable le jour où ma fille qui avait alors 9 ans est revenue de l'école en me demandant : "Dis, c'est vrai que la France et l'Algérie se sont fait la guerre ?" Je me suis rendu compte, alors, que je ne lui en avais jamais parlé, pas plus que mes parents d'ailleurs. C'est ainsi que m'est venu l'idée d'écrire ce roman: raconter un bout de l'histoire de la France et de l'Algérie à travers le regard d'un enfant de 11 ans. »


> Est-ce une expérience vécue ? Vous identifiez-vous au personnage principal ?
__« C'est une expérience vécue dans la mesure où il m'était arrivé d'avoir (à mon insu) livré des tracts dans mon cartable après l'école. Généralement, ma mère me mettait un paquet dans mon cartable et me disait va déposer ça chez untel ou untel. Dans mon souvenir ces livraisons ressemblaient à des balades dans Paris. Par ailleurs, je ne devais pas être très discret parce que tout le monde dans le quartier m'appelait le p'tit fellouze. Comme le roman est écrit à la première personne, je m'identifie forcément à lui. Je peux même dire que j'ai été son double pendant toute l'écriture du livre. »


> Est-ce que les conditions de vie étaient les mêmes ?

__« Je n'ai qu'un vague souvenir des conditions de vie (j'avais 7 ans à la fin de la guerre d'Algérie). Je me suis documenté dans des revues de l'époque. »


> Est-ce que les enfants étaient ainsi utilisés dans les réseaux ?

__« Les enfants sont utilisés dans toutes les guerres, malheureusement. »


> Pourquoi avez-vous fait intervenir un enfant?
__« J'ai pris pour héros un enfant car il m'a semblé que par le biais d'un enfant, le ton serait plus libre, les questions plus pertinentes... les sentiments plus vrais, qu'il serait hors des discours qui avaient cours à l'époque ... »




(Photographie d'Akli Tadjer)



__Pour finir par une simple information, l’adaptation cinématographique du Porteur de cartable a été réalisée par Caroline Huppert en 2002 avec Yanis Belal (Omar) et Pablo Valero (Raphael).





____II. Le contexte historique


__Nous allons essayer de décrire les conflits, les tensions entre les différentes organisations et individus, ainsi que certains éléments présents dans le livre, qui permettent de comprendre le récit.


________1) Deux organisations majeures


_• Le FLN : « La révolution Algérienne, un peuple au combat contre la barbarie colonialiste »

__Le CRUA, Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action fut créé en mars 1954 par les neuf résistants responsables du déclenchement de la guerre pour l’indépendance de l’Algérie : on y retrouve notamment Ahmed Ben Bella mais aussi Hocine Aït Ahmed.
Ce fut en octobre 1954 (le 10) qu’apparut le FLN en remplaçant le CRUA. Mais il ne fonctionna réellement qu’à partir du 1er novembre 1954 afin d’organiser une lutte armée contre l’occupant français (engagée depuis 1830). En 1958, un gouvernement provisoire est créé par le FLN : le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne).

Le FLN désire l’indépendance de l’Algérie. Il lutte pour pouvoir créer un État algérien démocratique et populaire. De nombreux attentats sont alors commis partout en Algérie. Des installations militaires, des commissariats, des entrepôts, des équipements de communications et des bâtiments publics sont alors détruits. Même les civils sont touchés. Par la suite, ces attentats prendront le nom de Toussaint Rouge. Cependant en France, la nouvelle et les attentats font peu d’échos.


Le FLN possède sa propre organisation militaire, l’ALN (Armée de Libération Nationale). Les armes sont principalement fournies par l’Egypte. De nombreux dépôts d’armes furent stockés en Tunisie et au Maroc en raison de la répression française sur le territoire. Cependant la France surveille les frontières, ce qui empêche l’arrivage des armes en Algérie et qui provoque par la suite, un surarmement des armées des frontières tandis que les combattants du maquis d’Algérie sont eux, en manque d’armes.

Le 5 octobre 1961, le préfet de police de Paris Maurice Papon décide que la circulation des algériens la nuit est interdite dans toute la capitale. Contre ces mesures, le FLN fait appel à tous les algériens en France à manifester le 17 octobre 1961. La manifestation comporte de nombreuses familles et elle n’est pas sensée être violente. Cependant elle ne se déroule pas dans le calme prévu ; sous la directive du général de Gaulle, la police intervient. On estime plus de 200 disparus … La France n’a reconnu ce massacre qu’en 1997. Le 22 octobre 1956, Ahmed Ben Bella est arrêté à Alger par la police française. Jusqu'en mars 1962, il sera emprisonné.


Cette guerre de décolonisation durera jusqu’au 18 mars 1962 (huit années au total). À cette même date sont signés les accords d’Evian qui entraînent le cessez-le-feu. En juillet 1962, l’indépendance de l’Algérie est votée par référendum et modifie les accords d’Evian (une coopération économique et sociale avec la France était prévue). Le FLN instaure alors le système du parti unique. En 1963, le FLN interdit le Parti Communiste ainsi que le Parti de la révolution socialiste de Mohamed Boudiaf, et le Front des forces socialistes (FFS).

Ben Bella est soutenu par les armées suréquipées des frontières dominant alors les militants des maquis. Il prit ainsi la tête du parti en ayant auparavant dissout le GPRA.

Le 29 septembre 1962 l’Assemblée nationale algérienne
élit Ahmed Ben Bella, le chef du FLN, premier président du Conseil (159 voix contre une). Il deviendra plus tard, en 1963, le premier président de la République algérienne. Après le renvoi de plusieurs ministres, Houari Boumediene essaye de convaincre Ben Bella d’arrêter tous ces renvois et de respecter les institutions de l’Etat. Cependant après plusieurs rencontres, Ben Bella reste sur ses avis. Sachant ses jours comptés, Boumediene décide de faire un coup d’état : c’est le renversement du 19 juin 1965. Le lendemain Boumediene annonce la fin du pouvoir de Ben Bella. Ce dernier fut emprisonné jusqu’en 80, exilé en Europe, et ne retourna en Algérie qu'en 1990.


Aujourd’hui, le FLN a encore une place importante dans la politique algérienne même s’il ne possède plus le statut de « parti du pouvoir ».






(Photographie de la délégation des principaux dirigeants du FLN (de gauche à droite : Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella) après leur arrestation suite au détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire)


_• L’OAS

__Le sigle OAS signifie littéralement Organisation Armée Secrète. C’est une organisation française politique et militaire clandestine, destinée à maintenir « l’Algérie française » pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie, par le biais de la lutte armée. Créée le 11 février 1961, après une rencontre à Madrid entre Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde, elle regroupait tous les partisans de cette « Algérie française », dont l’action concrète a principalement relevé du terrorisme. Le sigle OAS est apparu la première fois le 16 mars 1961 sur les murs d’Alger, accompagné du slogan « L’Algérie est française et le restera ». Cette organisation est la principale opposante au FLN.


Les victimes de l’OAS sont en effet nombreuses, mais les sources font varier ce bilan de 1500 victimes environ à 2200, et voire même jusqu’à 12 500 pour l’américain Rudolph J. Rummel (estimation comparable à celle de Charles de Gaulle dans ses Mémoires d'Espoir). Cependant, nous pouvons penser que ce dernier chiffre soit un peu exagéré. La source la plus sûre rend l’OAS responsable de plusieurs centaines d’attentats et d’exécutions en Algérie et en France, ayant tué 2700 personnes, dont 2400 Algériens et dont 71 morts et 394 blessés en métropole, de mai 1961 à septembre 1962.

L’OAS a effectué des missions sur le territoire algérien, sur le territoire français, à Paris notamment, mais également sur le territoire espagnol, à Madrid. Les membres de l’état major
de cette organisation étaient : le général Raoul Salan, le général Edmond Jouhaud, le colonel Yves Godard, Jean-Jacques Susini, et Jean-Claude Perez.



__Voici deux affiches de l’OAS :




















_Les grandes dates de l’OAS :


__> 21 avril 1961, quatre généraux à la retraite (Challe, Zeller, Jouhaud et Salan) et quelques colonels français prennent le pouvoir à Alger afin de s’opposer à l’émancipation de l’Algérie : c’est le putsch ( ou coup d’état). Cependant, ils ne parviennent pas à rallier l’armée d’Algérie et le président De Gaulle interdit à tous les Français d’exécuter leurs ordres. Les généraux sont alors arrêtés et les partisans de cette « Algérie française » entreront par la suite dans l’OAS.


__> 22 août 1962, le cortège présidentiel quitte l’Elysée pour se rendre à Colombey-les-deux-Eglises, et se fait accoster par trois hommes armés, à Clamart. Cette action , menée par l’OAS, visant à assassiner le général De Gaulle, échoue finalement. On la nomme l’attentat du Petit-Clamart.


__> 11 mars 1963, condamné à mort par la Cour militaire de justice, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, militant important de l’OAS, est fusillé au fort d’Ivry (sud de Paris). C’est lui qui avait organisé l’attentat du Petit-Clamart. Son avocat demande alors la grâce présidentille, que De Gaulle refuse en invoquant la raison d’Etat. Bastien-Thiry est le dernier citoyen français à être exécuté pour des motifs « politiques ». C’est la fin officielle de l’OAS.


(voir article qui suit)






________2) Deux groupes d’individus évoqués


_• Les harkis

__Les harkis sont des individus servant une harka, qui vient du mot haraka, signifiant littéralement « mouvement ». Dans le langage courant en France, les harkis désignent les supplétifs engagés dans l’armée française de 1957 à 1962 pendant la guerre d’Algérie. Par extension, on a dénommé harkis tous les musulmans soutenant le rattachement de l’Algérie à la République française durant cette guerre. Ce sont donc en quelque sorte des opposants au FLN et aux fellaghas (combattants algériens entrés en lutte pour l’indépendance de leur pays, alors sous domination française), qui les ont parfois traqués et assassinés. En Algérie, le terme de harki est très péjoratif, car il est devenu synonyme de traître et collaborateur.



_• Les pieds-noirs

__Les pieds-noirs sont des habitants des départements français d’Algérie, rapatriés en France lors de la guerre d’Algérie. Ils représentent au moment de l’indépendance une population d’environ un million de personnes. Le gouvernement avait estimé à l’époque à 200 000 ou 300 000 le nombre de rapatriés temporaires en France. Cependant, rien n'était prévu pour leur arrivée. Beaucoup durent alors dormir dans les rues à leur arrivée en France, où la majorité n'avait jamais mis les pieds et n'avait ni famille, ni soutien. Certains se sont également trouvés confrontés au ressentiment des métropolitains qui n'étaient généralement pas favorables à la guerre et qui avaient souffert de leurs proches morts ou blessés en Algérie. Dans le livre d’Akli Tadjer, le malaise des pieds-noirs est particulièrement bien décrit à travers les différents personnages de la famille de Raphael.




________3) Deux lieux du récit


_• La prison

__La prison La Santé est une prison parisienne du 14ème arrondissement. Les prisonniers pouvaient être guillotinés ou fusillés (la guillotine restait à La Santé lorsqu’elle n’était pas utilisée). La prison était un lieu particulier ; elle servait de transition lorsque les prisonniers déjà jugés attendaient leur transfert au bagne de la Guyane ou encore leur exécution. Certaines personnes du FLN furent réellement incarcérées dans cette prison. Dans Le porteur de cartable, l’oncle Mohamed et le père d’Omar y sont emprisonnés.



_• L’hôpital

__L’hôpital de Sainte-Anne est un hôpital qui fut créé en 1651. Il fut nommé ainsi en l’honneur de la mère de louis XIV Anne d’Autriche, d’où Sainte Anne. Il se situe dans le 14ème arrondissement. Il est plus particulièrement spécialisé dans les problèmes psychiatriques symbolisant l’asile psychiatrique. Malheureusement, la mère de Raphael, Mme Sanchez, devra y séjourner à cause de sa dépression.



CONCLUSION : __Après la lecture du livre Le porteur de cartable, d’Akli Tadjer, qui fut facile et plaisante, nous avons pu découvrir certaines facettes de la guerre d’Algérie, certains enjeux également, et les actions, pour la plupart sanglantes, menées par les différentes organisations en conflit. Nous tenons également à remercier monsieur Tadjer d’avoir apporté toutes les réponses à nos questions.

Travail réalisé par Laura, Hélène et Camille


Sources :




*www.wikipédia.org


2 commentaires:

  1. J'avais vu le film et cela donne envie de lire le livre. Travail intéressant mais concernnat le contexte pourquoi ne pas parler de ces " porteurs de valise"? des algériens mais aussi des Français qui ont servi la cause comme par exemple le réseau "Janson".

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  2. Merci de ce récit, il me fais rappeler mon enfance de 1960 à 1962 où je participais en tant qu'enfant dans la lutte libératrice. Je marchais avec un fidai en mission d'abattre un ennemi ou un trâtre, une fois l'acte est accompli, l'arme soit le PA est glissé dans mon cartable et je continuais mon chemin vers la maison alors que tous les adultes quittaient les lieux en courant.. plusieurs fois je fonçais sur les militaires français qui faisaient barrage sans qu'il s’aperçoivent que je portais l'arme de l’exécution.

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